
J’ai souvent comparé la villégiature
Aux phases d’un voyage entrepris en commun
Avec des étrangers de diverse nature
Dont on n’a de ses jours vu ni connu pas un.

Au début de la route, en montant en voiture
On s’observe: l’un l’autre on se trouve importun
L’entretien languissant meurt faute de pâture
Mais, petit à petit, on s’anime, et chacun

A l’entrain général à son tour s’associe
On cause; on s’abandonne, et plus d’un s’apprécie
Le conducteur cependant roule sans s’arrêter
Jusqu’au site que l’on doit visiter

Et c’est lorsqu’on commence à se connaitre
Que l’on se juge mieux, qu’on s’aimerait peut-être
C’est alors que le voyage se termine
Et qu’il faut se quitter.

