Courage il en faut!

Courage

Ne baisse pas les bras

N’oublie pas, quoiqu’il arrive

Quand tout part à la dérive

Bats toi, ne baisse les bras

Car le bonheur reviendra

Bats toi fort, jour après jour

Et toujours avec bravoure

Car la vie en vaut la peine

Ta guerre ne sera pas veine

Souris, ton malheur s’en ira

Respire et apprécie la vie

Apprécie et suis tes envies

Et jamais ne baisse les bras

Tes rêves, tu les atteindras

Survis et un jour tu vivras

Souris…apprécie…et tu verras

Ne baisse jamais les bras

Fatigue

Quand mon esprit fringant et pourtant aux abois

A tout le jour souffert de sa force prodigue

L’heure lasse du soir vient m’imposer son poids

Merci pour la fatigue !

Peut-être que la peur, l’orgueil, l’ambition

Peuvent, par leur angoisse aride et hors d’haleine

Recouvrir un instant ma triste passion

Merci pour l’autre peine !

Rétrécissant sur toi le confus infini

Je ne situais plus que ton cœur dans l’espace

Le sombre oubli, te rend ta juste place

Sommeil soit béni !

Parfois, abandonnée à ma hantise unique

J’ignore que le corps a ses humbles malheurs

Mais la souffrance alors m’aborde, ample et tragique

Merci pour la douleur !

N’octroyant plus au temps ses bornes reposantes

Tant le désir rêveur m’offre ses océans

Tu me désapprenait la mort, elle est présente

Merci pour le néant……!

Triste Adieu

J’ai vu des jours où nous vivions en frères

Servant le même Dieu aux autels littéraires

Le ciel n’avait formé qu’une âme pour deux corps

Beaux jours d’épanchement, d’amour et d’harmonie

Où ma voix à la tienne incessamment unie

Allait se perdre au ciel en de divins accords.

Qui de nous a changé ? Pour ta carrière

Tu cours en avant, me laissant derrière.

Lequel des deux a déserté les rangs ?

Pourquoi ces deux vaisseaux qui naviguaient ensemble

Désespérant déjà d’un port qui les rassemble

Vont-ils chercher si loin des bords si différents ?.

Toi tu changeas. Un nom qui se révèle

T’éblouit des rayons de sa gloire nouvelle

Tu vois dans e bourgeon le fruit qui doit mûrir

L’amour de l’argent, tu sèmes la parole et tu la fais fleurir.

C’est ainsi que j’entends l’oeuvre de poésie

Chacun de nous c’est fait l’art à sa fantaisie

Chacun de nous l’a vu d’un différend côté

Prisme aux mille couleurs, chaque oeil en saisit une

Dieu lui seul peut tout voir dans son immensité.

Conserve ta croyance et respecte les autres

Apôtre dévoué de la gloire d’un autre

Fais-toi de ton Dieu confesseur et martyr.

Ne crois pas que mon cœur cède comme une argile

Ni que ta voix, prêchant ce nouveau évangile

Si chaude qu’elle soit, puisse me convertir.

Adieu, garde ta foi, garde ton opulence

Laisse-moi recueillir mon cœur dans le silence

Laisse-moi consumer mes jours comme un reclus

Pardonne cependant à cette rêverie

C’est le chant d’un vieux, en quittant la vie

C’est la voix d’un ami que tu n’entendras plus

Parlons de l’Amitié

Un Ami est votre besoin qui a trouvé une réponse

Il est le champ que vous semez avec amour et moissonnez avec reconnaissance

Il est votre table et votre foyer

Car vous venez à lui avec votre faim, et vous chercher en lui la paix.

Lorsque votre ami parle de ses pensées

vous ne craignez pas le NON de votre esprit, ni ne refusez le OUI

Et quand il est silencieux votre cœur ne cesse d’écouter son cœur.

Car en amitié, toutes les pensées, tous les désirs, toutes les attentes

Naissent et sont partagés sans mots, dans une joie muette.

Quand vous vous séparer de votre ami, ne vous désolez pas

Car ce que vous aimez en lui peut être plus clair en son absence.

Et qu’il n’y ait d’autre intention dans l’amitié

Que l’approfondissement de l’esprit.

Car l’amour qui cherche autre chose que la révélation de son propre mystère n’est pas l’amour,

Mais le filet jeté au loin, et ce que vous prenez est vain.

Donnez à votre ami le meilleur de vous-même

Et s’il doit connaître le reflux de votre marée, laissez le connaître aussi son flux

Car qu’est-ce que votre ami si vous venez le voir avec des heures à tuer ?

Venez toujours le voir avec des heures à faire vivre

Car il est là pour remplir vos besoins, et non votre néant

Et dans la tendresse de l’amitié qu’il y ait le rire

et le partage des plaisirs.

Car dans la rosée de menues choses

le cœur trouve son matin et sa fraicheur.