C’est la fête des voisins

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Ah ! Si vous saviez comme on pleure

De vivre seule et sans foyers,

Quelquefois devant ma demeure

Vous passeriez

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Si vous saviez ce que fait naître

Dans l’âme triste un pur regard,

Vous regarderiez ma fenêtre

Comme au hasard

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Si vous saviez quel baume apporte

Au coeur la présence d’un coeur

Vous vous assoiriez sous ma porte

Comme une soeur

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Si vous saviez que je vous aime

Surtout si vous saviez comment

Vous entreriez peut-être même

Tout simplement

 

 

 

Avoir de la joie et s’habituer au système

M’enflammer de joie et m’habituer au système

Comment m’en sortirais-je de ce dilemme ?

Savoir que tout se résoudra en stéréotypes

Et y laisser toutes mes tripes

 

Se lasser du bonheur et en apprendre les tourments

Ramasser des miettes de tendresse dans l’exaspérant

S’y résoudre à contre coeur, fuir par résiliation

Tout en sachant que rien ne dure pour de bon

 

Cacher sa déception, nier les offenses

Se relever une fois à terre et tout recommence

Se rétablir rapidement d’un petit rien pendable

D’un regard, d’une parole, d’une fleur vendable

 

Tout est complexe, tout arrive à la fois

Comment m’habituer à la routine que voilà !

Jeanne12

 

 

 

 

Mon vague à l’âme

 

Et c’est à force de me taire

Que je me parle à n’en finir

Et c’est à force d’en pâtir

Que je me gausse la première.

 

A quoi me sert de n’être poire ?

A quoi me sert froide raison?

Je jette un caillou dans la mare

Et je vois s’agrandir les ronds.

 

Ce qui se défait se refait….

Et tout se meurt…. et tout renaît….

Et tout recommence à jamais….

Me voilà parlant sans arrêt !….

 

Mais c’est à force de parler

Que je me tais à n’en finir

Et c’est à force d’en pâtir

Que tantôt je m’en gausserai.

 

A quoi me sert de n’être poire ?

A quoi me sert froide raison ?

Je jette un caillou dans la mare

Et je vois s’agrandir les ronds.

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Bavardage

Tu te racontes sans le savoir

Même quand tu poses et fais semblant

Tes gestes sont comme un miroir

De tes pensées d’hier ,de maintenant

 

De toi tu n’arrêtes de parler

Tout en ne cessant de te taire

Tu es, malgré toi, livre ouvert

Qui traduit un langage codé

 

Souvent rien qu’un tic te résume

En lui s’abrite ton amertume

Et dans chacun de tes mouvements

Tu trahis tes rêves latents

 

Pourtant tu te tiens sur tes gardes

Et à personne ne te confies

A quoi cela  sert- il,  ma filleule ?

Puisque tous tes secrets bavardent….

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Méli-Mélo

Comme un bisou boomerang qui tangue dans ma tête et dans mon coeur.

Comme un tambour qui sonne creux et vibre fort.

Comme une forteresse qui se dresse, comme un affront maladroit.

Comme une larme qui crame sans couler, sans couleurs et qui meurt

Comme le vent qui sonne et m’arrache

Comme l’oiseau qui s’écrase avant de toucher le sol

Comme toi qui crois encore en un possible

Comme moi qui n’y crois plus

Comme des couleurs jetées, des sentiments avoués,

Comme le verre qui déborde de mon humeur passagère.

Comme ceci,

Comme cela,

Comme si tout allait bien,

Comme les faux semblants,

Comme les pourquoi du comment,

Comme des toujours à jamais,

Comme rien et c’est tout.

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Les forces de la Prière

Priez quand vous êtes dans la détresse et le besoin

Priez également dans la joie et en vos jours d’abondance

C’est pour le réconfort que vous déversez le trouble dans l’espace

C’est pour le plaisir que vous répandez l’aurore de votre coeur au loin

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Priez jusqu’à ce que les larmes de votre âme deviennent rires

Rencontrez tout ceux que vous n’auriez jamais connu sans elle

Entrez dans ce temple invisible pour la communion et ses merveilles

Dieu n’écoute que ce qu’il prononce lui-même à travers vos rires

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Vous qui êtes nés dans les montagnes et les forêts et les mers

Vous pouvez percer à jour dans votre coeur leurs prières

Dieu connais nos besoins avant même qu’ils ne soient nés en nous

Il est notre besoin, et dans le don de lui-même, Il nous donnes tout.

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Jeanne12

Être Vivant

Quand tes morts te sourient et te chantent leur âme-oiseau

Quand ton soleil intérieur brille sur tes souvenirs d’enfance

Tu es encore vivant

Quand à plein poumons tu respires l’air pur

Quand tu écris un poème plein d’espérance

Tu es encore vivant

Quand au réel déchainé tu offres la tendresse des mots

Quand pour tout conjurer tu te pelotonnes dans le rêve

Tu es encore vivant

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Remerciements

Avec rage je me suis toujours relevé

Hier j’ai baissé les armes,

Mais deux personnes rares m’ont ouvert les yeux,

Alors je reprends mes armes,

Celles que j’avais laissées.

 

Vous êtes des personnes exceptionnelles,

Vous qui m’avez aidés, vous êtes des perles,

J’ai décidé de continuer ce combat qu’on appel la vie,

Je voulais, je cherchais la mort,

Vous ne m’avez pas laissée à mon triste sort

 

Rares sont ceux qui, comme vous, m’aurez soutenue,

Vous êtes des anges, qui me sont apparus,

Je vous dois ma vie

Pour tout cela Merci

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Fin d’une VIE

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Je dormirai un soir d’un large et doux sommeil….

Les rideaux bien fermés, les portes closes.

Surtout, ne pas laissé pénétrer le soleil

Avoir autour de moi que des roses.

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Posez, sur la blancheur d’un oreiller profond

De ces fleurs sans éclats et dont l’odeur obsède

Posez-les dans mes mains, sur mon coeur, sur mon front

Les fleurs pâles au souffle amoureusement tiède

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Et je dirai très bas : <<Rien de moi n’est resté….

Mon âme enfin repose….Ayez donc pitié d’elle.

Qu’elle puisse dormir toute une éternité.>>

Je dormirai, un soir, de la mort la plus belle.

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Que s’effeuillent les fleurs, tubéreuses et lys,

Et que meure et s’éteigne, au seuil des portes closes,

L’écho triste et lointain des sanglots de jadis

Ah! qu’arrive le soir infini ! le soir rempli de roses !