Il a vécu et il n’est plus.
Larmes fausses… vraies…pensées émues…
Chapitre clos. Testament lu.
Il a vécu.
Une vie durant…, fortune aidant
Il amassa amoureusement
Choses, objets choisis longuement
Une vie durant.
En sa demeure moult valeurs
S’harmonisait avec bonheur
Y pénétrer était honneur,
En sa demeure.
Devint féroce et pire qu’un gosse
Et comme chien défendant son os
Il soupçonna le temps, les gens
Devint féroce.
Son coeur saignait comme bafoué
En chaque objet, pour chaque trace
Pour chaque griffe, pour chaque casse
Son coeur saignait
Chapitre clos, chapitre ouvert
Ce fut un tremblement de terre
Car dès qu’il reposa sous terre
Chapitre ouvert.
Révolution dans la maison
Les choses perdent leur place et nom
L’inutile va au pilon
Révolution.
Durs traitement sont infligés
Aux objets qu’il a vénérés
Objets qu’on s’arrache pourtant
Durs traitements
Il a vécu et il n’est plus
Dans ses cauchemards a-t-il prévu ?
A-t-il tremblé ? et qu’a-t-il su?
Ou deviné ?
Aux quatre ventssont dispersées
Tant de valeurs accumulées
Pour être à nouveau adorées
Par inconnus aux quatres vents.