
Avoir donné le meilleur de soi-même et ne pas se sentir reconnu ? l’ingratitude peut faire mal, l’ingratitude blesse en profondeur ! Agir en retour épuise. Cela laisse l’impression de ne pas exister aux yeux des autres, de ne pas avoir de place ! Quand on est confronté à un ingrat, c’est comme si toute votre personne était niée. Comme si vous déambuliez dans un univers dans lequel vous n’avez aucun pouvoir!

Le besoin de reconnaissance, est-ce vraiment un problème ?
Si on parle de soi, de cette frustration de ne pas être reconnu, on vous explique que c’est vous qui avez un problème, donc il faut guérir de cette manie de vouloir aider, donner, apporter du bonheur ! Les motivations de la générosité paraissent douteuses et connotées négativement. O vous parle de peur de l’abandon, de besoin de créer une dépendance et de prendre le pouvoir sur l’autre, de besoin d’être important pour l’autre pour compenser un manque de confiance en soi ! Pour éviter d’être blessé par l’ingratitude, faut-il vraiment apprendre à ne plus répondre qu’à des demandes clairement formulées ? faut-il guérir de cette peur de l’abandon qui pousse à aider, à donner, à transmettre…?

Les bienfaits de la peur de l’abandon
La peur de l’abandon rappelle qu’on est des êtres sociaux. Sans les autres , nous ne sommes rien ! Que nous le voulions ou non, nous avons besoin les uns des autres. En être conscient change tout ! Prenons plus soins de nos relations
La douleur face à l’ingratitude fait du mal au coeur
L’ingratitude répétée est tellement forte qu’on fini par mettre l des limites ou par rompre toute relation. L’ingrat est alors brutalement confronté à la réalité ! Il se rend compte de ce qu’il avait et de ce qu’il a perdu. S’il le veut et s’il en est capable, il va comprendre que tout ne lui est pas dû… Et oui, sa liberté de langage s’arrête là où commence celle des autres ! C’est cela la vie humaine, S’il tire les leçons, il saura peut-être apprécier à leur juste valeur les cadeaux qui lui seront faits à l’avenir .

Le besoin de gratitude est sain, respectons-le
Accepter notre condition humaine, c’est reconnaître que nous avons besoin d’un minimum de reconnaissance, d’un minimum de gratitude ! Il n’y a rien de mal à cela.
