La Nuit

L’intime à qui je me confie

Le berceau de mes pensées et de mes ennuies

Je te serai reconnaissante

De la genèse jusqu’à la tombe

Toi qui as dompté mes précipitations

Qui m’a prêté tant d’estime et d’attention

Qui a su m’écouter et préserver mes secrets

Qui était complice des rêves devenu concret

Dans ton calme je trouve refuge

Dans tes ténèbres je suis confuse

Et dans ton règne tu es ma muse.

Lumière et Bonté

Si Noël, c’est la lumière de la bonté

La Lumière doit fleurir nos chemins

Marche vers ton frère et serre lui la main.

PlaceDjemna

Si Noël, c’est la joie partagée

La Joie doit nous ouvrir à demain

Souris au monde, sois généreux avec chacun.

Si Noël c’est l‘espérance renouvelée

L‘Espérance doit nous montrer le chemin

Sème l’Espérance et aide ton prochain.

Si Noël c’est l‘amour tant espéré

Vivons ensemble dans la Générosité d’aimer

Portons l’Amour à ceux qui vivent dans la précarité.

DOUCE NUIT

Douce nuit, blanche nuit

C’est Noël aujourd’hui

Et pendant que les clochers joyeux

Carillonnent à la voûte des cieux

Sous le toit des chaumières

On a le coeur heureux

C’est si joli un sapin vert

Qui sourit les bras ouverts

De lumières et de cheveux d’argent

Près du feu qui s’éteint doucement

Il apporta tant de joies, Lui

Le soir où il descendit.

Douce nuit, blanche nuit

C’est Noël aujourd’hui

Lui, dans le froid et le vent

Attendu depuis la nuit des temps

Pour nous donner en rêve

Un peu de son paradis.

Joyeux Noël pour mes Ami(es)

De toute les nuits elle est la plus belle

Une nuit magique où toute chose devient merveille

Beaux cadeaux généreux et douce joie d’être ensemble pour faire la fête

Un réveillon qui illumine les yeux des enfants que le Père Noël gâte.

Telle est la recette du bonheur familial en cette soirée géniale

Tel est ce moment de partage où les intentions ne sont qu’amicales

Les amoureux ont leurs coeurs pleins de tendres voeux pour être heureux à deux

Les amis s’écrivent de sincères messages de vœux, des souhaits chaleureux

Que ce poème de Noël vous accompagne durant les fêtes de fin d’année

N’oubliez jamais que le plus beau cadeau est celui d’être aimé

N’oubliez jamais que la plus belle aventure est celle d’aimer.

Rien que Chimère !

Amour qui n’obtient point amour

Froisse l’âme désespérée

Sentiment payé de retour

N’est guère de longue durée.

Ne rien sentir, n’inspirer rien

Est comparable au néant même

Enfin, lorsque j’y pense bien

Le bonheur me semble un problème.

C’est à vouloir ce qu’on n’a pas

Que l’on passe son existence

Le bien présent n’a plus d’appas

Le bien perdu devient souffrance.

Ce qu’on obtient facilement

N’est jamais l’objet qui nous tente

C’est au bonheur que l’on prétend

Et l’on poursuit ce qui tourmente.

Ah ! s’il existe ce bonheur

Que j’ai cent fois nommé chimère

C’est dans cet avenir flatteur

Que chacun crée à sa manière.

Pour moi, devant le définir

D’après ma propre expérience

Je dirai que c’est le désir

Vivifié par l’espérance.

La Tranquille habitude

La tranquille habitude aux mains silencieuses

Panse, de jour en jour, nos plus grandes blessures

Elle met sur nos coeurs ses bandelettes sûres

Et leur verse sans fin ses huiles oublieuses

Les plus nobles chagrins qui voudraient se défendre

Désireux de durer pour l’amour qu’ils contiennent

Sentent le besoin cher et dont ils s’entretiennent

Devenir, malgré eux, moins farouche et plus tendre.

Et, chaque jour les mains endormeuses et douces

Les insensibles mains de la lente habitude

Resserrent un peu plus l’étrange quiètude

Où le mal assoupi se soumet et s’émousse.

Et du même toucher dont elle endort la peine

Du même frôlement délicat qui repasse

Toujours, elle délustre, elle éteint, elle efface

Comme un reflet, dans un miroir, sous une haleine.

Les gestes, le sourire et le visage même

Dont la présence était divine et meurtrière

Ils pâlissent couverts d’une fine poussière

La source des regrets devient voilée et blême.

A chaque heure apaisant la souffrance amolie

Ôtant de leur éclat aux voluptés perdues

Elle rapproche ainsi de ses mains assidues

Le passé du présent, et les réconcilie.

La douleur s’amoindrit pour de moindres délices

Se sentent lentement changés en cicatrices

La blessure adoucie et calme se referme

Et tout redevient ferme

Et celui qui chérit sa sombre inquiètude

Qui verserait des pleurs sur sa douleur dissoute

Plus que tous, les tourments et les cris vous redoute

Arrive silencieuses mains de la lente habitude.

Bienvenu au tout Petit Chou

Par un beau jour, l’enfant naît

Nature le libère à jamais

Mère porteuse de vie sourit

Fière de la création du petit.

Privé d’un tiède univers d’eau

Bébé d’un cri plonge dans l’air

Bel enfant est bienvenu au berceau

Frêle esquif pour une vie sur terre.

Puisse la vie te donner bonheur

Puisse joie te réchauffer le coeur

Puisse l’outil de tendresse t’être ami

Puisses-tu dans la félicité être admis

Etrange passage qu’une naissance

Gestation d’un petit rien en être vivant

Union de peu de choses en peu de temps

Pour que vie naisse de sa présence.

Fruit d’un amour, fruit des entrailles

Ton premier instant rend des sourires

Après un si long et rude travail

Père et mère de bonheur te mirent.

Tu es tendre, tu es si beau

Prends l’amour des gens de bien

Donne l’amour à tous les tiens

Pour que le bonheur soit ton vaisseau !

La Cupidité tuera l’homme

Peut-être un peu gros comme affirmation, mais c’est vrai. Une discussion avec des amis m’en a convaincu. Peu importe la problématique, peu importe l’angle par lequel il était abordé, invariablement, la cupidité en justifiait la source. Le problème n’est pas l’argent, mais la cupidité des hommes. le gain, la possibilité d’en faire plus, toujours plus à n’importe quelle condition, peu importe les conséquences, à gauche ou à droite. Une maladie. Un vrai cancer. Il déforme la réalité, justifie l’injustifiable, occultent tout, rend caduc des mots pourtant chargés de sens. Respect, dignité, jugement, raison, sens commun, humanisme et combien d’autres. La cupidité c’est la plus grande menace de l’homme. Elle le tuera, d’une mort lente. Ceux qui en font preuve souffrent. Sans le savoir. Si l’argent influence positivement le niveau de bonheur, la cupidité agit à l’inverse.

La Cupidité, aussi connue sous le nom d’avarice, c’est une tendance à être égoïste, avare, et à tout accaparer pour soi. Une personne cupide voudra avoir plus que nécessaire ou que mérité, surtout quand il s’agit d’argent, ou d’un autre type de possessions. Vous voulez être riche ? Alors ne vous forcez pas d’augmenter vos biens, mais efforcez vous de diminuer votre cupidité.

Or, peu importe tout ce que vous achetez ou tous les biens que vous acquérez, car si cela peut vous permettre de ressentir un certain apaisement momentanée, ce ne sera que quelque chose de temporaire, et vous finirez par souffrir de nouveau de ce vide émotionnel qui a besoin d’un autre type d’attention pour guérir.

Une personne cupide peut ressentir un sentiment d’avarice envers l’argent, le pouvoir, la nourriture, l’attention des autres, la connaissance….. Elle peut se sentir cupide de presque n’importe quoi. Ce peut être envers quelque chose de concret, comme quelque chose d’abstrait de réel ou de symbolique.

Pour autant, pour que la personne soit obsédée et qu’elle ait toujours besoin de plus, il faudra que ce soit quelque de bien spécial. A partir de là, la vie devient une torture, car elle est uniquement centrée sur le fait de posséder la plus grande quantité possible d’un élément concret.

La cupidité dans le coeur, c’est la clé de l’autodestruction , La cupidité dérive de la peur basique de ne pas avoir, puisque sans nous en rendre compte, plus on est cupide, plus on s’auto-détruit. Lorsque le coeur d’une personne est habité par la cupidité, cela tourne au désir obsessionnel, alors elle essaie de combler les besoins de sa vie avec des choses factices sans amour. C’est pourquoi l’absence de l’amour se traduit par bien des problèmes. En étant cupide, la personne essaie de contrefaire et de faire subversion au pouvoir véritable de l’amour. C’est la raison principale pour laquelle la Cupidité est la source de tout mal.