Sur cette Terre

Ton Eglise, Seigneur, est le vaisseau sur mer

Tu es le vrai pilote, provident et sage

La Foi en est le mât, charité le cordage

Et l’ancre un saint espoir, qui vient nous animer.

Les pasteurs, matelots, ne cessent de ramer

Le monde est cette mer toute enflée d’orage

Les erreurs sont les vents, la tempête, et la rage

Et semble qu’elle soit en danger d’abimer.

Mais toi Seigneur tout puissant Eole

Avec le vent fort de ta sainte parole

Avec ton trident, la sainte Trinité

Apaise tous ces flots, et change les en bonace

Conduit cette nef à ton havre de grâce

A ce port bienheureux de ta sainte cité.

Croire en la Vie

Tout en haut des cimes

Vivent nos espoirs

Réside notre optimisme

Se trouve la lumière.

Tout en haut des cimes

Comme des nuages de passage

Notre vie traverse cet abîme

A la recherche de la lumière.

Tout en haut des cimes

Nos yeux s’y tournent

Pour prier, pour espérer

Pour chercher la Lumière.

Tout en haut des cimes

Il nous faut y atteindre

sans jamais douter d’y parvenir

L’ombre même de la lumière

Et quand les montagnes

S’en iront comme des nuages

Et quand les montagnes

Laisseront passer la lumière

Enfin, nous y serons parvenus

Tout en haut des cimes.

L’oiseau blessé

Petit oiseau blessé

Sorti de la cage

Les persiennes se ferment

Ton regard est parti

La bougie est éteinte

Les jeunes remplacent les vieux

Dans la ronde de la vie

Je ranime mon courage à deux mains

Je chante la résilience humaine d’un cri étouffé

Courage

Je modèle avec mon cœur un adieu

De larmes et de cendres mélangées

L’écrasante Solitude

Parler ! parler, non je ne veux ou ne peux pas

Je préfère souffrir comme une plante

Comme oiseaux qui ne disent rien devant la porte

Ils attendent. C’est bien. Puisqu’ils ne sont pas las

D’attendre, j’attendrai, de cette même attente.

Ils souffrent seuls. On doit apprendre à souffrir seul

Ne pas vouloir d’indifférents prêts à sourire

Ni d’amis gémissants. Que nul ne vienne.

La plante ne dis rien. L’oiseau se tait. Que dire ?

Cette douleur est seule au monde, quoi qu’on veuille.

Elle n’est pas celle des autres, c’est la mienne.

Une feuille a son mal qu’ignore l’autre feuille

Et le mal de l’oiseau, l’autre oiseau n’en sait rien.

On ne sait pas, on ne sait pas. Qui se ressemble ?

Et se ressemblât-on, qu’importe. Il me convient

De n’entendre aujourd’hui nulle parole vaine

J’attends, comme le font derrière la fenêtre

Le vieux sans geste, et l’oiseau passif

Attendre quoi ?

Une goutte d’eau pure, un peu de vent, qui sait ?

Attendons donc patiemment ensemble

Le soleil a dit qu’il reviendrait peut-être…