
‘C’est en vain aujourd’hui que le songe me leurre
Me voici face à face inexorablement
Avec l’inévitable et terrible moment
Affrontant le miroir trop vrai, mon âme pleure.

Tous les remèdes vains exaspèrent mon mal
Car nul ne me rendra la jeunesse ravie…
J’ai trop porté le poids accablant de la vie
Je sanglote aujourd’hui mon désespoir final.

Hier, que m’importaient la lutte et l’effort rude !
Mais aujourd’hui l’angoisse a fait tairez ma voix
Je sens mourir en moi mon âme d’autrefois
C’est la sombre horreur de la décrépitude !
