Triste journée : J’ai Retenu mes Larmes

J’ ai retenu mes larmes

A u plus profond de moi

I mplorant ma tristesse de

R ester silencieuse en culte

E xcusez-moi aujourd’hui

T out me semble si difficile

E nvie de lâcher la contrainte

N e pouvant plus me retenir

U ne perle coule sur ma joue

M e rappelle que c’est la normalité

E sseulée, elle glisse spontanément

S ur le cou pour finir sur le chemisier

L a voie lactée est une consolation

A vatar des étoiles, que je regarde

R ien que pour témoigner ma foi et

M a confiance en la lumière naturelle

E xprimant une présence dans le ciel

S’ accorder avec les souvenirs du répit

Par la Mort la Famille ne se détruit pas

Par la mort, la Famille ne se détruit pas.

Elle se transforme, une part d’elle va dans l’invisible, on croit que la mort est une absence, quand elle est une présence secrète..On croit qu’elle crée une infinie distance, alors qu’elle supprime toute distance en ramenant à l’esprit ce qui se localisait dans la chair

Que de liens, elle renoue

Que de barrières elle brise

Que de murs elle fait crouler

Que de brouillard elle dissipe

Si nous le voulons bien.

Yvette
José

Plus il y a d’êtres qui ont quitté le foyer, plus les survivants ont d’attaches célestes.

Le Ciel n’est plus alors uniquement peuplé d’anges, de saints connus ou inconnus et du Dieu mystérieux

Le Ciel deevient familier, c’est la maison de famille, la maison en son étage supérieur, si je puis dire

Et du haut en bas, le souvenir, les secours, les appels se répondent.

La grande et triste erreur de quelques-uns, même bons,

c’est de s’imaginer que ceux que la mort emporte nous quittent.

Ils ne nous quittent pas, ils restent.

Où sont-ils ?Dans l’ombre ?

Oh non, c’est nous qui sommes dans l’ombre.

Eux sont à côté de nous sous le voile plus présents que jamais. Nous ne les voyons pas parce que le nuage obscur nous enveloppe, mais eux nous vois. Ils tiennent leurs yeux pleins de gloire arrêtés sur nos yeux pleins de larmes .

Oh, consolation ineffable, les morts sont des invisibles, ce ne sont pas des absents.

Je pense à ce qui pourrait le mieux consoler ceux qui pleurent le voici :

C’est la Foi à cette présence réelle et ininterrompue de nos morts chéris.

C’est l’intuition claire, pénétrante que par la mort

ils ne sont ni éteints,

Ni éloignés, ni même absents,

Mais vivants, près de nous; heureux, transfigurés,

Et n’ayant perdu dans ce changement glorieux,

Ni une délicatesse de leur âme, ni une tendresse de leur cœur,

Ni une préférence de leur amour.

Ayant au contraire, dans ces profonds et doux sentiments grandi de cent coudés.

La mort pour les bons est la montée éblouissante dans la lumière, dans la puissance et dans l’amour.

Ceux qui jusque-là n’étaient que des chrétiens ordinaires, deviennent parfaits ;

Ceux qui n’étaient que beaux deviennent bons ;

ceux qui n’étaient que bons deviennent sublimés !

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