Pour toutes les Mamans

Une Maman porte son enfant

Dans la douleur

Elle engendre la vie

De tout son coeur

Elle aime gratuitement

Nuit et jour

Elle donne son amour.

Une maman aime inconditionnellement

Elle sait ce qui est bon pour son enfant

Son coeur est une grand puits

Sans fond

D’amour et de pardon

Son coeur toujours empli de tendresse

Enseigne la voie de la sagesse.

Un jour son enfant partira

Pour voler de ses propres ailes

Tout en le serrant très fort contre elle

A chaudes larmes

Elle pleurera

Et quoiqu’il arrive, de toute son âme

Toujours, elle l’aimera.

Les désastres dans nos vies

Les désastres dans nos vies prennent diverses formes.

Le plus souvent; bien peu de gens savent ce qui se passe réellement dans notre propre vie, car nous ne pouvons en parler. Les pires situations que nous vivons au plan personnel sont souvent de cette classe-là. Or lorsqu’une catastrophe touche la planète entière, comme la présente pandémie, tout le monde fait face à la même chose en même temps, nous pouvons librement en parler.

Mon attitude face à la pandémie du coronavirus est la même que pour les souffrances vécues à diverses périodes de ma vie et dont je ne pouvais parler qu’à un cercle restreint. Mon parcours vers la posture que j’adopte aujourd’hui est le résultat d’un cheminement qui n’a pas été rectiligne. Il y a eu des périodes de ma vie où les difficultés ou épreuves auxquelles je faisais face ne cadraient pas avec ma compréhension de la foi chrétienne.

Je ne comprenais pas pourquoi tout allait bien dans un domaine, mais mal dans un autre, alors qu’à mes yeux Dieu aurait pu faire en sorte que tout aille bien pour moi partout, surtout que je croyais obéir à sa parole et croyais lui faire confiance en toutes choses. J’ai traversé ces périodes en adoptant des postures de vie distinctes. Depuis ma maladie j’ai beaucoup réfléchi Quatre mouvements ont caractérisé mon engagement chrétien

1° un espoir sans bornes

2° ensuite une attitude d’exigence envers Dieu

3° suivie d’un découragement profond face à moi-même

4° enfin une période d’intégration spirituelle où je goûte à la vie abondante

.

C’est dans le cadre de ce dernier mouvement que j’ai appris à jouir du calme intérieur accessible à celles et à ceux qui placent leur confiance dans le Seigneur Jésus-Christ.

La pandémie de coronavirus nous déstabilise et bouleverse nos projets, mais elle soulève également des questions profondes : Qui est à l’origine des grands malheurs qui nous frappent ?.

Ma réponse à la pandémie en cours résulte d’un parcours de vie où j’ai trouvé des réponses satisfaisantes à un certain nombre de questions.: Je sais que Dieu m’aime, je sais qu’il aime mes proches, je sais qu’il aime tous les gens de mon entourage, même ceux qui me paraissent peu aimables, je sais qu’il aime tout autant les personnes qui contreviennent le plus sévèrement à ses voies, Je sais aussi qu’il est préférable de m’en remettre à Dieu dans une attitude de confiance plutôt que de chercher des explications concernant les malheurs qui arrivent

A mon humble avis Le Coronavirus a été envoyé par Dieu, pour que l’humain réfléchisse et comprenne que tous les hommes sont égaux .Cette pandémie Dieu la gouverne, Il y mettra fin.

Attendre la Fin

Je veux mourir

Pour fuir cette vie dure

Qui nous blesse chaque jour

Et rend chacun de nous triste pour toujours

Je veux mourir

Pour trouver la paix dans un autre monde

Où je devrais retrouver mon sourire

Et renaître en sentiment, quitter tout ce qui est immonde

La vie est si injuste avec moi

Je ne sais pas pourquoi ?

Chaque fois que je retrouve ma joie

Quelqu’un essai de me l’enlever comme si je n’en avais pas droit.

Je sens ma tristesse dans mon coeur augmenter

Une tristesse que personne ne peut empêcher

Chaque jour est pire que le premier

C’est comme ça ma vie, et je ne peut jamais la nier.

Pourvu qu’en lisant ces quelques lignes

Ceux qui sont coupable de mon chagrin

Vont comprendre que ce n’est qu’un simple signe

Pour essayer de rattraper le passé et me rendre le sourire dont j’ai tant besoin.

Pardonne moi Seigneur

En ce moment tu daignes venir jusqu’à moi Tu frappes à la porte de mon coeur

Attendant la réponse que je veux bien te donner.

Ma réponse, elle est d’abord dans mon silence, ce silence qui veut te dire la joie

Toujours nouvelle de m’ouvrir simplement à ta divine présence., permet que je te parle

« Si tu veux, tu peux me guérir »

Combien de fois as-tu entendu cette parole de confiance ?

En ce moment, elle est la mienne.

Tu connais mes pensées les plus secrètes, tu sais qu’elle est ta place dans mon coeur.

Mais hélas! Comme je me sens encore faible ! mes pêchés, ils sont là devant moi

Ils sont là pour me dire que j’ai besoin de toi, que j’ai besoin de ton pardon.

Oui, Seignueur

« dis seulement une parole et je serai guéri »

Prononce sur moi cette parole de pardon, celle qui te fait oublier mon péché

Celle qui me rappelle ta miséricorde infinie.

Maintenant, Seigneur, je veux te dire Merci

Merci de venir chez moi par ton Eucharistie , pourrais je attendre plus de ton amour?

Merci pour la vie reçue, pour les humbles joies, pour les peines apaisées, pour le courage accordé

Merci Pour l’amitié partagé

Merci enfin, au nom de tous ceux qui ne pensent à te remercier

Puissent-ils, un jour découvrir, eux aussi, tout ce que tu es dans leur vie

Seigneur Jésus, je te reconnais comme mon guide, ma lumière et mon soutien

C’est toi qui me conduis sur le chemin de la vie

Je veux me laisser faire, accueillir ton amour, accepter tes délais, respecter tes plans.

Avec le Père et l’Esprit, reçois mes hommages

Avec Marie, ta mère et la mienne, accueille ma prière

Au delà de mes mots, Accepte aussi ce que je ne puis t’exprimer

Merci Seigneur de m’avoir permis d’être encore vivante et te redire toute ma confiance et mon amour.

Garder le moral et et se souvenir

Il faut de se souvenir

D’ amitié absolue

De ne plus mêler l’avenir

A sa chimère dissolue.

Une certaine équité voudrait

Que l’espoir eût une survie

Un vide de preuves saurait

Cacher la finitude obvie.

En lieu d’un songe ésotérique

Mon rêve a été compassé

Une nostalgie quadratique

M’a tout entier composé.

Musique

La musique me porte en un lieu étranger

Une patrie où droit et devoir se confondent

Où du delta jusqu’à sa source coule l’onde

Où tout parait bizarre ou fortement changé.

Elle berce mes nuits comme le fait une femme

Avec un charme désuet qui dure toujours

Avec cet acharnement si propre à l’amour

Avec la ferveur qu’on retrouve dans la flamme.

Elle peut parler avec douceur à mes oreilles

Faire vivre à mon coeur un grand chambardement

Elle reste toujours là, toujours elle veille

Même si le son parait un bombardement.

Le Départ

Perdue dans l’embrasure où la porte t’enferme

Tes yeux sillaient de joie, mais ta bouche pleurait

J’attendais, je partais, toute indécis et ferme

Mais saisi par ton coeur que j’allais emporter.

J’ai ce coeur aujourd’hui

Qui bat mon coeur meurtri

Mais que ne suis-je mort, plutôt que parti !

Le chat à la fenêtre

Le chat à la fenêtre

Soulève sa petite patte

Pour pouvoir sortir

Et ses yeux grands ouverts

Qui cherchent des regards

Pour qu’il puisse l’ouvrir.

Le chat sous la fenêtre

Tapote doucement

Avec son coussinet

Sur quelques marguerites

Qui se reflètent sur la vitre

Derrière une ombre bleutée.

Le chat à la fenêtre

Observe l’oiseau

Qui d’un coup sec

S’envole dans le ciel

Pour attraper le papillon

Qui a pu s’échapper.

Le Chat à la fenêtre d’un coup a disparu

La Pluie qui désole

Le tapotement des gouttes à la vitre

Rythme avec entrain le remerciement

De la nature, et ses balbutiements

Humides clôturent ce doux chapitre.

Et la cadence répand, irrégulière

Le sourd message du morse divin

Le clapotement de force neuvains

Et de leur harmonie particulière.

Les tambourinements sur la glace

Progressent à mesure que les cieux

Dévident leurs corps irrévérencieux

Sur la terre chaude devenue lasse.

Les trombes d’un liquide séculaire

Tombent avec l’illusion d’un chant captieux

Et l’espoir semble presque sentencieux

Sous ce ciel, déversoir moléculaire.