Faut pas se moquer des Vieux

Vieillir, se l’avouer à soi même et le dire

Tout haut, non pas pour voir protester les amis

Mais pour y conformer ses goûts et s’interdire

Ce que la veille encore on se croyait permis.

Avec sincérité, dès que l’aube se lève

Se bien persuader qu’on est plus vieux d’un jour

A chaque cheveu blanc se séparer d’un rêve

Et lui dire tout bas un adieu sans retour.

Aux appétits grossiers, s’imposer d’âpres jeûnes

Et nourrir son esprit d’un solide savoir

Devenir bon, devenir doux, aimer les jeunes

Comme on aime les oiseaux, comme on aime l’espoir.

Se résigner à vivre un peu sur le rivage

Tandis que jeunes vogueront sur les flots hazardeux

Craindre d’être importun, sans devenir sauvage

Se laisser ignorer tout en restant près d’eux.

Vaquer sans bruit aux soins que tout départ réclame

Prier et faire un peu de bien autour de soi

Sans négliger son corps, parer surtout son âme

Se repentir de ses fautes, avoir la foi.

Puis un jour s’en aller, sans trop causer d’alarmes

Discrètement mourir, un peu comme on s’endort

Pour que personnes ne versent de larmes

Et qu’ils sachent, qu’eux aussi connaitront la mort.

Brouillard dans la tête

On nous dit que c’est la Vie

Parfois on sent qu’elle ne vaut pas la peine d’être vécue

Heureusement qu’il y a les amis

Sinon on aurait déjà tenté de passer au dessus.

Dans ces moments où le coeur s’arrache

On prends une feuille et on lâche

Tout ce qu’au fond de soi on cache

Dont on n’ose parler à personne, on ne veux pas qu’on sache

Que des fois on n’en peut plus du tout

C’est trop le désordre, on est est à bout

On trouve que notre vie n’a plus de goût

Alors bascule dans un état complétement fou

Où on se retrouve à un point où on se donne des coups.

La vie vaut-elle la peine d’être vécue ?

On nous dit que c’est la vie

Mais on sent qu’elle ne vaut pas la peine d’être vécue

Heureusement qu’il y a les amis

Sinon on aurait déja tenté de passer au dessus.

Pourquoi Vivre ?

Dès qu’on a rien à faire, on pense

Qu’à nos yeux plus rien ne va dans le bon sens

On y peut rien notre désespoir est immense

Au même moment on nous fait entrer dans la danse

On goûte, continue, aime, puis on s’habitue

C’est mauvais mais on s’en passe plus

On donne à tous le monde, puis on se retrouve à la rue

Se souvenant de ce qui est dû

Mais quand plus rien ne va

Que toutes les pensées se mélangent

Qu’on a envie d’arrêter tout ça

On ne mange plus, on pleure puis on s’allonge

Mais on part de travers, on fait des erreurs

Pour essayer de créer du bonheur

Ca échoue, on fait rapprocher notre heure

On fait tout pour que s’arrête ce maudit cœur

Mais devant les gens on sourit

Pour masquer tous les soucis

ça marche, certains croient qu’on mène une belle vie

Ne sachant pas à quel point elle est pourrie