J’entends les Cloches

Mon âme est pleine de cloches

Mon âme est pleine d’oiseaux

Je vois au miroir des eaux

Trembler les étoiles proches

Mon âme est pleine d’églises

Mon âme est pleine de fleurs

Les enfants oublient leurs pleurs

A chanter parmi les brises

Mon âme est pleine d’archanges

Mon âme est pleine d’essors

J’entends travailler les forts

Pour l’espoir secret des granges

les meules

Mon âme est pleine de joie

Mon âme est pleine de dieux

Amour, bande-moi les yeux

Pour me guider dans la voie!

Douleur discrète

Quand on vint lui raconter la nouvelle

De la touchante mort d’une si jeune belle

Il voulut tout savoir. Et chacun fut surpris

De le voir s calme encor, lorsqu’il eut tout appris !

Puis il parla longtemps. Il dit : C’est bien dommage!

Mourir ainsi ! Voyez ! Mais on meurt à tout âge !

Nul n’est épargné. ! Jaloux de sa douleur

Rien sur son calme n’avait trahi son coeur.

Seulement sa parole était plus éloquente

On pouvait deviner dans sa voix plus vibrante

Les pleurs étouffés, le poids impérieux

Avaient gonflé le coeur, étant chassé des yeux.

Ah ! craignons pour nos deuils la douleur indiscrète

Souffrir trop haut n’est plus souffrir

Moi, je veux, mes amis, cette larme secrète

Quand il m’arrivera aussi de mourir..

Humilité et Vérité

Parfois , j’ai peur de toi

De tes non sens

De mon coeur qui se fracasse à chaque fois

Et de mon amitié évident et pourtant…

Je sauve ce qui reste de moi mais, je souffre quand même

Je t’en veux mais, ça ne change rien au problème

Il y a un million de choses que je voudrai te dire

Qu’avant en toute confiance je pouvais t’écrire.

Oui, oui ma plume aussi te craint

Puisque mon coeur en est l’écrin

Et que mon âme s’y reflète

De mes ombres et lumières elle s’apprête.

Mais, toi, tous cela tu le sais déja

Alors, oui, je ne comprends plus tes pas.

Ta créativité est ton essence

Même si tu ne le sais pas.

Pour ce que tu fais, tes proches te flattent

Des fois ils te rabaissent, des fois c’est l’indifférence

Tu comprends, mais tu ne les comprends pas

Leur objectivité est-elle ternie par la jalousie ?

Tu te dis que ce n’est pas de leur faute

Tu as surement raison

Mais toi, tu cherches la vérité

La vérité ne vient pas de toi tout seul.

Des sages autour de toi t’aident parfois

Pourtant tu as de la chance

Des autres te regardent aussi

Et ceux-là tu ne les connais pas.

Tes volontés à détruire ma foi

Tes lumières quand la bonne partie de toi

Tente de percées parfois.

Je n’oublie pas ta part de lumière

C’est juste qu’aujourd’hui je doute de ta volonté

A lutter pour être meilleur que hier.

J’ai tout simplement le coeur brisé

Bien plus que tu ne le comprends

Et pas même mes silences tu n’entends

Alors j’essaye de faire preuve d’humilité

En acceptant que d’amitié tu ne m’es plus lié.