Tu t’en vas, encore une fois

Adieu ! Je crois qu’en cette vie

Je ne te reverrai jamais

Dieu passe, Il m’appelle, et tu oublie

En me perdant tu penseras  que tu m’aimais

La Baie d'Halong 8

 

Tu t’en vas, pleine d’espérance

Avec orgueil, tu reviendras

Mais moi qui souffrira de ton absence

Tu ne t’en souciera pas

La Baie d'Halong 12 avec deux Jonques traditionnelles

Adieu ! Tu vas faire un beau rêve

Et t’enivrer de plaisirs dangereux

Sur ton chemin, l’étoile qui se lève

Longtemps encor éblouira tes yeux

La Baie d'Halong 8

 

Pas de pleurs, pas de plainte vaine

Il faut respecter l’avenir

Viendra la voile qui m’emmène

En souriant tu me laisseras partir

La Baie d'Halong 10 avec une Jonque traditionnelle

Un  jour, tu apprécieras peut-être

Le prix d’un coeur qui comprend

Le bien qu’on trouve à le connaître

Et ce qu’on souffre en le perdant

24705213_Zj7QzZK-x7Mb1k9s8qwzk7uzC1mWR9fcBe0ebKnus0Q

Je serai toujours là  à tes côtés

Mon Bébé !

Au Triange d'or aux confins du Mékong n°2

Jeanne22

 

 

 

 

 

 

Accepter la Déception….Permet d’ajuster ses attentes !

La déception est le passage obligé de nos vies idéalisées, et de l’ erreur d’appréciation.

Les occasions d’être déçu ne manquent pas dans nos quotidiens agités : On est déçu de l’issue d’un match de foot, déçu par l’échec  d’un examen scolaire qui compromet la perspective d’un cursus huilé, déçu par un entretien d’embauche qui n’a pas débouché sur l’emploi rêvé, mais aussi déçu par une relation amicale, ou amoureuse….

La déception indique non seulement que je suis insatisfait, mais encore qu’il y a un écart entre les attentes que j’avais, et ce qui s’est réellement passé.

La déception est une émotion qui s’inscrit dans le grand registre de la Tristesse et donc entraine un lien avec des situations de perte.

Il revient d’encaisser une perte par rapport à un idéal donné.

Comment ajuster au mieux nos   » erreurs d’appréciation «  et nous prémunir de la déception, si tant est qu’il faille s’en garder ?

Faut-il et peut-on éviter la déception ?

Tout un chacun s’attend à des choses qui ne viendront finalement pas ! Je pense qu’on considère que certaines attitudes empêchent la progression vers le chemin de la satisfaction. Ainsi, plus je mets la barre  de mon idéal haute, plus je m’expose à la déception.

On a tendance à tort,  à considérer que les émotions désagréables sont négatives. Pourtant, la peur n’est peut-être pas agréable à vivre, mais elle donne une indication indispensable à la survie.

Accepter ce cadeau qu’est la déception permet d’ajuster ses attentes.

Il convient de fixer la barre un  tout petit peu plus haut que son objectif, pour viser le meilleur…. mais pas l’impossible

Ainsi la phrase qui dit en substance :  » Vise la Lune, si tu la rates, tu seras au moins dans les étoiles  » 

La réalité c’est qu’a  force de rater la lune, on n’a même plus envie de regarder les étoiles car  » qui monte plus haut qu’il fallait, tombe plus bas qu’il ne pensait «   dit le dicton.

La déception naît de l’erreur d’appréciation

En visant un objectif irréalisable ou irréaliste, si déception il y a, elle agit comme un moteur et est favorable à la dépression.

Toute déception est-elle positive ?

Comme la colère, la déception peut-être constructive ou destructive.

Si on a la  chance d’avoir eu des parents pour  nous  éduquer à la déception, on doit les remercier. C’est le socle incontournable de toute éducation.

A l’échelle d’une vie, il y en aura des déceptions ! On ne peut y échapper. Et chacune est une occasion d’ajuster ce qui  sépare nos désirs de la réalité.

C’est un travail de deuil : plutôt  que de fuir, regarder les choses en face,  prendre le recul nécessaire et tenter de comprendre pourquoi on est dans cette situation et comment l’éviter à l’avenir, prendre ainsi la leçon de ce qui est arrivé.

L’autre alternative est de ne pas y faire face. On s’attribue dès lors l’entière responsabilité  de la situation qu’on vit. Le discours mental délétère, est de l’ordre du  » Je suis nul ,  je n’y arriverai pas,    personne ne m’aime  …..! »

La déception est dans ce cas démotivante et démoralisante.

Il est essentiel d’accepter d’être déçu, et même d’accepter de décevoir les autres, c’est-à-dire s’affirmer en sortant de l’idéal d’autrui.

Du moment où je sais être déçu et le gérer, je n’ai aucune difficulté à envisager que l’autre puisse être déçu et sache à son tour gérer sa déception.

Comment dépasser sa déception ?

On peut changer durablement, mais cela nécessite de le faire petit à petit.

Apprendre à réajuster, c’est le travail de toute une vie. Le principe, on le connaît, mais le mettre en œuvre est une autre affaire.

Se remettre d’une déception prend indéniablement du temps.

Aujourd’hui, on pense à tort que  chagrin et tristesse enrayent notre avancement . Autant la colère est mobilisatrice d’énergie : on va au front en quelque sorte ….

Autant la tristesse nous amène à nous retirer de la scène des évènements pour digérer…..

En résumé : dépasser la déception, c’est la regarder en face, en tirer les leçons, se donner du temps pour l’intégrer positivement, l’idée n’est pas de la contrer, mais de l’utiliser comme levier.

Les déceptions sont une leçon de vie. Et cela passe par la réhabilitation de nos émotions

Elles ont un message à nous donner, pour peu qu’on les écoutent.

 

 

 

 

 

L’Enfant Jésus de Prague

 

29216419-crèche-de-noël-avec-l-enfant-jésus-marie-joseph-dans-la-grange.jpg123Ô mon Seigneur Jésus, enfance vénérable

Je vous aime et vous crains petit et misérable

Car vous êtes le Fils de l’Amour adorable

L’Enfant Jésus de Prague est une statuette représentant Jésus-Christ enfant. Elle est située à Prague  en république Tchèque. Elle est le support d’une dévotion envers l’enfance de Jésus. Confidence de l’Enfant Jésus au Père Cyrille du couvent des Carme de Prague est toujours d’actualité. «  Plus vous m’honorerez et plus je vous favoriserai « 

Un petit Roi très puissant

image005

Ô mon Seigneur Jésus, adolescent fêté

Mon âme vous contemple avec humilité

Car vous êtes la Grâce en étant la beauté

Ô mon Seigneur Jésus qu’un vêtement décore

Couleur de la mer et couleur d’aurore

Que le bleu et le rouge vous fleurissent encore

En Toi j’ai toute confiance

thRJY9XVVU

 

 

 

Que Restera t-‘il après nous ?

Vous êtes déjà demandé ce qui subsistera de vous à l’issue de votre passage sur terre ? Je ne parle pas de souvenirs ou de  traces physiques qui immanquablement finiront par s’effacer, car même les constructions les plus monumentales retournent un jour à la poussière, dans l’oubli général.

L’Ego se complait souvent dans l’illusion d’exister à travers le sillon qu’il s’efforce de graver dans la matière comme si celui-ci lui conférait l’immortalité. Tant d’Energie vainement dépensée à figer l’impermanent !

Que restera- t’il de notre parcours, si ce n’est les graines que nous aurons semées ?

Certaines prendront racines, sans revendication de paternité, sans certificat d’origine. Comme venues de nulle part, elles fleuriront la vie d’autres êtres et les inspirons dans leurs choix, leurs valeurs, sans même que nous en ayons connaissance.

Ce qui émane pleinement de notre coeur est purement gratuit, anonyme et intemporel.

7Uk8ypSfoOjPel0cD9uxjN7EwI8@665x499

Ainsi, sans que nous tentions de lui donner une forme particulière, l’Amour que nous offrons subsiste et se multiplie dans l’infinitude, bien après notre passage….

Dans ma jeunesse, j’avais trois petites Mamies que j’aimais visiter. Toutes trois ont vécues à un  âge avancé , j’éprouvais un bonheur à les écouter : racontant leurs expériences de vie,  des histoires à me faire sourire, sans pour cela les contredire….

Maintenant c’est à mon tour de conseiller les jeunes. Mais à  notre ère  la communication  inter génération n’est pas chose facile. Alors je préfère écrire et je prône l’Amour.

coR3UGzRUp7FLeNRBpKxvq4URwY@550x483

L’Amour se sème à chaque instant par une parole, un geste, une intention désintéressée, que l’on soit seul ou entouré. Il ne nécessite pas de terreau spécifique ou de contenant particulier, car l’Amour conditionné en barquette serait tel un cercueil prétendant contenir la vie.

L’Amour est sauvage et prend ses plus belles formes lorsque l’on ne cherche pas à le restreindre dans l’exclusivité d’un choix ou d’une relation

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ma Prière pour le Carême

 

Seigneur, change ma guerre en ta paix éternelle

Echauffe les glaçons de mon coeur endurci

Et fais qu’à l’avenir, je n’ai autre souci

Qu’à suivre le sentier où ta bonté m’appelle

village karen eglise n°2

 

Dompte les passions de mon âme rebelle

Et lave mon esprit de péché tout noirci

Dispense  ta lumière à mon œil obscurci

Et m’apprends les secrets qu’aux élus tu révèles

santarem_05

En Toi, tant d’espoir j’ai fondé

Si grande est mon erreur, plus grande est ta bonté

Qui ne laisse jamais celui qui te réclame

Purge donc mon esprit et amène le vers toi

Lui donnant pour voler les ailes de la Foi

Sans que l’abus du monde arrête plus mon âme

 

 

Le Silence

Il faut apprécier le Silence

A chacun sa part d’ombre.

Seul le grand soleil n’a pas de côté sombre

J’apprécie sa compagnie

Pourvu qu’elle soit douce

La Solitude est mon amie

DSCN0896

 

De plus en plus isolée, me voici loin de tout,

Mais plus près de moi-même

Faire le vide  en moi

Puis laisser le bien être envahir mon esprit.

lac-de-lotus-rose-udon-thani-2

 

 

Plus d’envie d’ailleurs

Plus de passé ou futur

Ici et maintenant profiter de l’instant

 pendant des heures

Le temps du bonheur.

 

 

 

 

Se Sentir impuissant

Je voudrais évoquer ce sentiment inconfortable que nous avons tous eu.

L’occasion d’explorer à certains moments de notre vie, dans ces situations où nous aurions voulu permettre à autrui de franchir un cap et que nous nous sommes sentis totalement démunis. Chacun se souvient de cette frustration vécue face à l’impuissance de sortir un proche de l’ornière.

Comme il est difficile de regarder couler un  être cher , alors que nos mots et nos gestes parviennent à aider  tant d’autres personnes ! L’impuissance que nous pouvons ressentir dans ces instants est une leçon de vie qui nous rappelle que nous ne pouvons forcer l’autre, aussi proche soit-il de nous, à choisir ou entreprendre quoi que ce soit. Le respecter, c’est accepter qu’avec tout l’amour que nous puissions avoir pour lui,  qu’il nous est impossible d’infléchir son chemin.

Lorsque le soleil brille, il ne se préoccupe pas de contrôler ce qu’il éclaire. L’orientation de notre terre, nos constructions et la composition des couches atmosphériques font que certaines zones non exposées restent dans l’ombre. L’amour que nous pouvons émaner est un peu semblable à la lumière du soleil. Il rayonne dans toutes les directions sans que nous ayons à l’orienter ou à le focaliser, touchant ainsi les plus réceptifs et n’atteignant pas les plus hermétiques, et si nous nous obstinons à contrer une réalité, si nous tentons de prendre le pouvoir, ce n’est plus notre coeur qui est à l’œuvre, mais notre Ego qui tente de contrôler ce qui ne lui appartient pas.

A force d’acharnement il  n’est pas rare que le sauveteur coule avec la personne en difficulté …. Deux morts pour le prix d’un , ça n’a pas vraiment de sens…..

Le semeur sait que toutes graines qu’il répand en terre ne germeront pas . Certaines rencontreront un sol fertile, regroupant toutes les conditions favorables à leur bon développement, alors que d’autres, brulées par le soleil serviront de festin aux oiseaux.

Mais le Semeur confiant en la Vie, sait que son travail accompli avec amour portera des fruits dans la globalité.

L’impuissance n’est pas un échec ou une capitulation, mais une sonnette d’alarme nous rappelant que tentons de maîtriser quelque chose ou quelqu’un qui ne nous appartient pas.

Accueillir l’impuissance, c’est lâcher prise et accepter ce qui est, ce que nous ne pouvons changer.

Lorsque les mots sont épuisés, lorsque nos gestes sont vains, il reste alors cette lumière qui émane de notre coeur et qui n’attend rien !

Certains y verront de la résignation, Moi j’y vois de l’Amour!

 

 

Passé et Regrets et conseils

Regretter est une façon amère de rejeter les expériences de la vie , qui nous apprend à chaque instant, au regard de ce que nous avons appris., que nos choix d’aujourd’hui sont sans doute différents de ceux d’hier.

Ce qui fait toute la richesse de l’être humain, c’est qu’il est capable d’effectuer des choix différents à des instants différents et d’en tirer des renseignements.

Regretter, n’équivaut pas à tirer des renseignements de nos expériences passées. Ces deux approches sont totalement divergentes : L’une renie nos propres fondations sans pouvoir les changer, alors que l’autre accueille le Passé pour le transcender. Regretter est une triste manière de renier sa nature humaine en tentant vainement la reconstruction d’un  passé hypothétique qui aurait pu être le nôtre, mais qui de toute manière ne le sera jamais, puisqu’il n’appartient pas à l’instant présent.

Cela me fait penser à la chanson de Guichard   : Il ne faut pas pleurer comme cela , Pleurer ne sert à rien !

Le Regret consiste à placer son énergie vitale dans un monde qui n’existe plus ! Ainsi, la personne vivant dans le regret est comme un ballon percé qui fuit, se dégonflant de la vie qui l’habite.

Ce qui certains qualifient de  » mauvais choix  » est toujours une aubaine. La Vie est un apprentissage et nécessite des choix, parfois douloureux pour nous amener à grandir. Il n’est donc jamais de mauvais choix, dès le moment où nous l’assumons bien sûr. Je ne prône pas le culte de la souffrance comme voie unique de croissance ou de guérison.

La Souffrance est UNE voie, mais elle n’est pas  LA voie.

La Souffrance Morale peut être vécue très différemment selon si nous nous plaçons dans le rôle de la victime ou dans le rôle de l’être responsable de ses actes.

Se comporter en victime donne une emprise extérieur sur soi, rend dépendant, impuissant et misérable.

Être responsable est la voie directe vers la liberté.

L’histoire est stérile, elle est celle d’un  présent révolu.

Le Culte du Passé revient à  contempler les choses mortes figées et immobiles.

Nous avons pas à fuir le passé, mais  simplement à le laisser à sa place, sans le juger, en retirant de précieux renseignements, et considérant avec vigilance ce qui était valable hier ne l’est plus forcément aujourd’hui . Tout comme le Futur, le  Passé ne doit pas être un refuge vers lequel nous nous rallions pour esquiver le Présent.

Le Passé nous a construit, honorons-le donc pour cela, Baignons-le de gratitude,…mais ne fuyons pas le regret.

Regretter revient à renier ce qui nous a construit, donc ce que nous sommes aujourd’hui.   Le Regret appartient au passé et le passé ne peut être changé.

CONSEILS

Le Vie, c’est ici et maintenant, c’est le moment présent, qui lui peut-être remodelé à chaque instant.

L’essentiel est d’assumer et d’aimer qui nous sommes aujourd’hui.

Il n’y a pas de sens d’affirmer : « Si c’était à refaire , je le ferais différemment  » Ceci est une palissade, une évidence logique,  Rien  est à refaire, car le passé n’existe plus.

Dites-vous bien que demain : Vos choix seront différents de ceux d’aujourd’hui,  car vous êtes humains. Et si demain vous en veniez à regretter, c’est l’instant présent que vous renieriez.

L’important est de ne pas se lamenter sur le passé, mais bien construire le Présent de manière à ne pas répéter ce qui vous a déplu

CONCLUSION

Au terme de notre parcours terrestre, nous aurons emprunté un chemin sinueux, jalonné de multiples détours, mais qui nous aura enrichi bien plus que si nous avions emprunté la voie directe.

L’Être humain vieillit quand le Rêve cède sa place aux regrets.

 

L’Ego et L’Autodérision

L’égo est le   » je «  qui s’exprime en chacun de nous. On l’évoque également en tant que  moi pensant ou identification au moi. Chaque être se confronte à cette part de lui plus ou moins dominante, procurant ce sentiment d’individualité ainsi que de l’illusion de la séparation qui en découle. Mais l’égo, sensé nous permettre d’évoluer en tant qu’être incarné, tente bien souvent de s’approprier l’intégralité des commandes, au risque de nous couper de l’essentiel.

La personne dominée par son égo finit alors par ne plus exister qu’à travers lui, oubliant sa nature profonde et le sens de son passage sur terre. Elle  est comme anesthésiée dans ses racines, et se retrouve perdue dans cette identité illusoire, dans l’incapacité d’accéder au Bonheur et à l’épanouissement dans sa vie.

L’égo fait partie intégrante de l’être humain que nous sommes. L’observation consciente nous permet de l’accepter comme étant une part de soi qui cherche à être reconnue….. mais ne pas le laisser être   » Commandant de bord  » . Il s’agit d’un  travail de chaque instant nécessitant beaucoup de vigilance, car l’égo tente  toujours de s’immiscer subtilement là où il n’a pas sa place. Parmi les nombreux garde-fous, l’autodérision me semble être la meilleure manière de s’assurer que notre égo ne déborde pas. L’humour est généralement pas très sérieux. et parfois de mauvais goût . Se prendre  au sérieux est d’ailleurs la manière de donner tout le pouvoir à l’égo. On peut constater que les personnes égocentrées sont dans l’incapacité à rire d’elles-mêmes.

Apprendre à rire de Soi , nous aide grandement à vivre, sans tomber sous l’emprise de l’égo.

L’autodérision désamorce à chaque instant ce processus débordant cherchant à fragmenter et diviser pour mieux régner.

Lorsque nous pouvons rire de bon coeur de notre condition  physique…….. de nos faiblesses, lorsque nous nous autorisons à caricaturer nos propres travers, alors nous sommes dans cette pleine conscience d’exister au delà de ce  moi pensant.

L’autodérision reste donc à mes yeux, la meilleure manière d’apprivoiser l’égo et de le contenir tout en douceur dans le rôle qui est le sien.

Rire de soi nécessite évidemment aucun talent d’humoriste, aucune méchanceté ou agressivité,  mais seulement la capacité à se moquer avec tendresse.

Rire de soi n’a rien  de dénigrant, c’est apporter juste un peu plus de légèreté dans sa vie tout en se prémunissant d’une prise de pouvoir égoïque.

L’autodérision confère à la personne qui la pratique une forme d’authenticité, ôtant toute impression qu’elle puisse avoir quelque chose à perdre ou à cacher, amenant immanquablement autrui à la percevoir de manière plus vraie.