Décousu est l’horizon

Pour ceux qui étaient là et un jour ne sont plus

Qui traverse la voie, l’horizon est décousu

Ils passent dans nos vies, semblent s’en accorder

Puis disparaissent sans bruit, la corde dénouée.

Pour les liens que l’on crée et que l’on croit solides

Où chaque noeud tissé repose dans le vide

A ces pierres déposées pour fonder les parcours

Que l’on construit ensemble et qui s’boulent un jour.

Rien ne dure, ne sera, pareil à maintenant

Rien n’est plus dur à vivre que l’impermanent

Pourtant c’est le constat un peu cru et amer

Qui nous offre à l’instant et en soi nous libère.

Jeanne Glaude

Découragée tu es !

Ils me l’on dit ! Connaissent-ils mon âme

Pour lui vouer sympathie ou dédain ?

Non,, je le sens, la louange ou le blâme

Tombe au Hazard sur un fantôme vain

Ah ! si mes chants ont brigué leur estime

C’est que la mienne a passé mes efforts

Car mon talent n’est qu’une lutte intime

D’ardents pensers et de frêles accords.

Bruits caressants d’une foule empressée

Oh ! que mon coeur vous compterait pour rien

Si je pouvais, seule avec ma pensée

Me dire un jour : Ce que j’ai fait est bien !

Un jour, un seul ! pour jeter sur ces pages

Pour, à mon gré, répandre dans mes vers

Ce que je vois de brillantes images

Ce que j’entends d’ineffables concert !

Un jour, un seul, mais non, pas même une heure !

Pour m’épancher, pas un mot, pas un son

L’esprit captif qui dans mon sein demeure

Bat vainement les murs de sa prison.

Ainsi s’accroit la flamme inaperçue

D’un incendie en secret allumé

Lorsqu’au dehors elle s’ouvre une issue.

C’est qu’au dedans elle a tout consumé.

Si vous deviez aux voûtes éternelles

Dès le berceau fixer mes faibles yeux

Pourquoi, mon Dieu, me refuser ces ailes

Qui d’un essor me porterai dans vos cieux ?

Moi qui du monde aisément détachée

Aspire à fuir les chaines d’ici-bas

Dois-je glaner, vers la terre penchée

Ce peu d’épis répandus sous mes pas ?

Faut-il quêter dans la moisson commune

Mon lot chétif de peine et de plaisirs

Quand il n’est point de si haute fortune

Que de bien loin ne passent mes désirs !

Puis, qu’après moi rien de moi ne demeure !

Penser ! souffrir ! sans qu’il en reste rien

Sans imposer, avant que je ne meure

A d’autres coeurs les battements du mien !

Sons enchantés qu’entend ma seule oreille

Divins aspects, rêves où je me plus

Vous, qui m’ouvrez un monde de merveille

Où serez-vous quand je ne serai plus ?

La Nostalgie

Le sentiment de nostalgie est si fréquent que parfois nous sommes tentés de penser qu’il s’agit de quelque chose d’inhérent à ce que nous sommes, à la nature humaine. Voilà pourquoi nous pouvons tous nous identifier à la nostalgie : nous vivons avec elle, nous dansons avec elle, nous la caressons d’encore plus près lorsqu’il pleut dans nos jours et dans nos vie .Comme si durant les jours de tempête, notre visibilité est quasiment nulle, la nostalgie resplendissait et s’offrait comme jamais à notre regard.

La nostalgie, c’est aimer un passé qui nous écrase dans le présent. C’est un bonheur à retardement. C’est dormir dans un hamac et continuer à nous souvenir des ardentes réconciliations après les disputes sans importance. C’est sentir l’absence de détails. La nostalgie ne se tue pas car elle nous procure le plaisir de la torture.

Nous ressentons de la nostalgie pour quelqu’un, pour un passé qui n’est plus présent, pour ce que nous avons été. Nous pouvons aussi être nostalgique du présent qui n’est malheureusement plus comme il a été. Nous sommes nostalgiques de moments, de détails, de caresses, de mots. En définitive , la nostalgie est aussi réelle que nous le sommes, voilà pourquoi elle nous pénètre si profondément.

Notre passé est comme une contrée éloignée, il est semblable à un pays que nous avions visité et que nous ne reverrons plus, Il est froid et difficile, et nous recherchons un petit coin de chaleur .Ce passé est le regret d’un temps lointain, ou voire même celui des heures qui viennent juste de s’écouler.

Mais la nostalgie a aussi son bon côté, car elle ne nous plonge pas inexorablement dans une mélancolie profonde. Vouloir retourner à ce que nous étions il y a peu de temps est une manière d’apprendre à mieux nous connaître. Il ne s’agit bien évidemment pas de ne pas vouloir vivre dans le présent ou de nous sentir mal dans notre vie d’aujourd’hui, mais simplement de reconnaître et de prendre conscience de ce que nous avons pu expérimenter avant.

Parfois, la nostalgie est tellement grande qu’elle est plus qu’un sentiment. La nostalgie devient personne. Car elle fait d’un simple souvenir quelque chose de grand C’est vivre pour retrouver le regard d’une personne dans les recoins les plus improbables. C’est avoir le sourire aux lèvres et le coeur suffocant. Car elle fait d’une simple absence la seule chose dont tout notre être a besoin. Nous incarnons la nostalgie. Car, comme l’amour, l’amitié, la nostalgie nous accompagne dans tous nos moindres gestes.

Ce mot Nostalgie est à la fois doux et triste. Ressentir l’absence de notre famille, de nos amies ou de l’être aimé est quelque chose qui nous met à nu. Mais c’est aussi ressentir une caresse, c’est prendre conscience des personnes que nous avons dans notre vie et que nos aimons véritablement.

Nous devons garder une image de la nostalgie comme un sentiment qui nous complète, qui nous permet de nous identifier au monde dans lequel nous vivons et qui nous inscrit totalement dans le présent , avec une conscience parfaite et sans regrets du passé

Où est mon Bonheur

Où étais-tu passé

Je te cherche depuis si longtemps

Mon bonheur si souvent effacé

Qui joue le timide trop souvent.

Tu sais tant te faire attendre

Et tu abandonnes parfois trop facilement

Tu racontes à qui veut bien l’entendre

Que tu aimes être discret et que parfois tu mens.

Tu joues le farouche

Quand on ne te mérites pas

Faut surtout pas qu’on te touches

Si on en a pas acquis le droit.

Tu aimes te faire passer pour un autre

Mais pourtant tu dis qu’on ne t’apprécie pas à ta valeur

Tu nous relève de nos malheurs

Et ensuite tu t’en vas flirter avec d’autres.

On ne saisie pas toujours la chance

De se faire aimer et de te mériter

Et quoi que l’on en pense

On peut toujours te trouver.

Bonheur, je te promet

Que si tu me laisses te vivre

Plus tard, je te conterai

A ceux qui n’ont pas eu de chance de te suivre.

Respect et Amour

La vie a grand besoin de respect et d’amour

La main à nos amis

L’ardeur de l’amitié

Sans biais ni détour

Nous traversons, souvent pendant notre séjour

Des tortueux chemins qui viennent nous surprendre

C’est alors qu’il nous faut ouvrir nos coeurs et tendre

La main à nos amis pour leur dire bonjour.

L’amour doit se répandre en amitié sincère

Pour parer aux écueils jonchés par l’adversaire

Qui déverse, souvent, son poison dans nos coeurs

Nous sommes voyageurs dans un monde éphémère

Pour pouvoir l’enjamber sans beaucoup de douleurs

Faisons de l’amitié notre constant critère.

L’inspiration

L’inspiration vole

Comme un ballon

Dans la nuit, elle s’affole

Dans le jour, elle est sucrée comme un bonbon..

On la tient dans le creux de notre main

Pour pas qu’elle s’envole trop loin

On l’oublie parfois

Elle nous revient grandi et avec plus de voix.

Les jours de bonheur, elle nous sourit

Et les jours de pluie, elle nous recouvre de l’ennui

Elle saute dans nos mains ou sur le papier

Tenez-la bien ou elle va encore s’échapper.

Elle est coquine et nous joue des tours

Elle fait le contraire de ce qu’on lui dit

Elle joue trop souvent avec l’amour

Malgré nos efforts, elle est faite ainsi.

L’inspiration comme un ballon

Est joyeuse et rose bonbon

Elle nous en fait voir de toutes les couleurs

Mais fait tout pour éloigner le malheur.

On la met sur papier

Et elle s’empresse de créer un monde enchanté

Dans lequel il nous est permis de nous laisser aller

Et décide souvent de nos actions de demain

Avoir le Courage d’avancer dans la Vie

Qui perd la santé perd beaucoup

Qui perd un ami perd encore plus

Mais celui qui perd le courage perd tout

           (  Miguel de Cervantès )

J’ai beaucoup réfléchie à ces quelques mots d’où ma déduction.

Comment  trouver le courage d’avancer dans la vie, surtout en fin de vie

Le courage c’est notre capacité à agir malgré nos peurs

La peur fait partie de notre vie, mais le courage aussi.

La peur nous paralyse et le courage nous libère.

En tant qu’être humain, nous avons la capacité à transcender la peur

Et à aller au-delà de cette peur.

Le courage n’éliminera pas forcément notre peur.

Mais il transformera tout simplement notre vie et nous-même

Car il nous mettra en action et fera avancer dans la vie

Il donnera des victoires et nous rendra heureux

Le courage permet de réaliser des choses que nous pensions incapables de faire

Aider les autres et de participer à cette grande aventure qu’est la vie.

Mis à part, lorsqu’un réel danger met en jeu notre intégrité physique

 La peur n’est pratiquement jamais justifiée.

C’est juste un scénario que l’on se fait et qui au cours du temps ne se vérifie pas

 Aussi bien dans les actes que dans les conséquences que l’on peut imaginer.

Vaincre la Peur c’est avoir le courage de l’affronter.

Le courage va ainsi se développer.

Courage

Le cerveau va s’habituer à ce genre de défait et va même y trouver une certaine satisfaction.

Alors qu’avant la survie provenait de la « non-action » de peur qu’il nous arrive quelque chose.

La survie et la vie tout entière vont petit à petit passer par le fait d’aller au devant de nos peurs.

Le courage sera alors le moteur de notre vie.

En fin de vie il faut avoir le courage de repousser l’heure fatidique.

Cela devient pratiquement un jeu

une façon de vivre. et se dire puisqu’il faut y aller

 Attendre avec  courage, le  le jour et l’heure

Pour notre rencontre avec  notre créateur.