Depuis que sous les cieux un doux rayon colore
Sa jeunesse en sa fleur, ouverte aux feux du jour
Si son cœur a rêvé, si son cœur rêve encore
D’un choix irrévocable et l’éternel amour.

C’est qu’aux jours périlleux, toujours prudent et sage
Au plus digne entre tous, réservant son trésor
Quand un charme pourrait l’arrêter au passage
Il s’éloigne craintif et se dit   Pas encor !

Pas encore ! et il attends, car en un choix si tendre
Se tromper est amer et cause bien des pleurs
Ah ! si son âme allait, trop facile à s’éprendre
À l’entour d’un mensonge épanouir ses fleurs !

Non, non ! Il reste plutôt dans son indifférence
Sacrifice… en bien, soit ! tu seras consommé.
Après tout, si l’amour n’est qu’erreur et souffrance

La Vie doit être chanté.