Qu’importe si la nuit m’emportera le souffle
Sur les chemins de l’âme, je rêverai serein
Par les chants, tu seras le veilleur de mes gouffres
Enjambés par l’élan enfantin
Ô délicieux secrets
Mélange insoupçonné de mes songes idylliques
En éternels étés, je volerai austère
Habité de la force et par celle des choses
Que le monde hypocrite donne à ses congénères
Ô Tendresse ennemie
Mon pas décroit dans le crépuscule de vivre
Sous la cruauté d’un ciel gris
Malgré l’indifférence et l’odyssée souterraine
Mon corps, vieux navire traverse l’année
En fendant les flots de l’espérance
Pour atteindre l’autre rive
Voir Son Dieu Ami et baigner l’âme dans le bleu de ces cieux.
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