Au temps de la Toussaint, lorsque les cimetières
S’ornent de fleurs et de lumières
Ils donnent à la mort comme un air de gaieté
Et qu’ainsi, embellis d’éphémères bouquets
.

Lorsqu’auprès des caveaux, des tombes familiales
Joliment imprégnés de clartés autommales
L’on revient, chaque année, prier, se recueillir
Je sens de grands remords m’étreindre et m’envahir.


Quelque part vous attendez, en un lieu insolite
Esseulés, loin des vôtres sans jamais de visite
Et pour le souvenir, vous qui aimiez les fleurs
Voyez vous, je n’ai rien d’autre à offrir que mes pleurs.
