Dieu nous laisse la Liberté

Tu ne peux le comprendre et ta bouche blasphème

Porte moins haut l’audace et connais-toi toi-même !

La Mal est fils de l’homme et de sa volonté

Cet arbre aux fruits mortels s’ouvrit sur la nature

Du jour où l’Eternel fit à sa créature

Le présent de la liberté.

L’homme, hélas ! en a mal usé : voilà son crime !

Du superbe et du fort, du faible qu’on opprime

Un jour Dieu jugera l’orgueil et les douleurs

Humble, à tes malheurs même il faut donc te soumettre

Toi qui dois rendre compte à ton souverain maître.

Du trésor amer de tes pleurs