Le vestibule de l’Orangerie a été dessiné par Monet afin de créer un espace entre l’agitation de la ville et son œuvre. En offrant les Nymphéas à la France, au lendemain de la guerre 14-18, Monet souhaitait offrir aux Parisiens un havre de paix en les invitant à une contemplation devant la nature peinte à l’infini. » Les nerfs surmenés par le travail se seraient détendus là, selon l’exemple reposant de ces eaux stagnantes, et, à qui l’eût habitée, cette pièce aurait offert l’asile d’une méditation paisible au centre d’un aquarium fleuri » . Conçues de 1914 à sa mort en 1926, elles s’inspirent du jardin d’eau de sa propriété à Giverny . Les huit panneaux présentés dans les deux salles évoquent la marche des heures depuis le matin à l’est, jusqu’au soleil couchant à l’Ouest. Monet , ne représente ni horizon, ni haut, ni bas. Les éléments : l’eau, l’air, le ciel, la terre se mêlent dans une composition sans perspective et rythmée par les fleurs de nymphéas. Le peintre donne ainsi l’illusion d’un tout sans fin, d’une onde sans horizon et sans visage.
Magnifique ces toiles ! Oui, oui, j’irai à l’Orangerie.
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