J’ai le Blues

Pourquoi ce soir mon coeur est si lourd ?

Errante, comme une âme en peine et sourde

Trouver une écoute, vœu d’épurer mon coeur

Essayer de comprendre pourquoi cette langueur

Mon corps semble douloureux de questions

Affligée de solitude, mais triste de confessions

Mon esprit est embué, cherchant des réponses

Dans le silence pesant, lovée dans la sconse

Serais-je inquiète ? serais-je triste ?

Diffuse tourmente, suppliant l’entriste

L’amitié est absente, aucune main tendue

En ce soir de déprime, pas d’aide attendue !

Enfouir en mon coeur, les dépits, le mal être

La page est exutoire, il me faut l’admettre !

 

Le Mal Être

Ce soir ma vie me fait mal

Tristesse, tu t’empares de mon coeur

La joie fuit ma tête en pleure

Un voile recouvre ma vie si pâle

Solitude dans le vide de mes nuits

Criant ma peine par des larmes silencieuses

Chercher en vain une issu à l’ennui.

Souvenirs d’un corps allongé prêt du mien

D’une chaleur, dans les moments d’angoisse

Présence d’un être offrant sa main en lien

Seule dans le soir avec une musique nostalgique

Rythmant mon chagrin sur la page blanche

Ecrire un passé, s’accrocher à la branche

Coucher ses rancœurs comme un remède magique

Dans le silence de ma vie, vivre d’espoir

Lumière dans les mots, récits en prélude

Comprendre ses erreurs, contrer la lassitude

Accepter la réalité que demain sera noir.

 

 

 

 

 

Autopsie de mon Être

La  Maladie est fatale,

Quand sur la vie elle s’étale

Devenir sédentaire

C’est ne plus plaire

Ressasser les soucis

Rajouter des ennuis

Faire naître des idées

Hanter les longues journées

Esprit englué de noir

Sombre dans le désespoir

S’enfermer chez soi

De son monde être Roi .

De paroles on t’abreuve !

 

En vain, car sans preuve

Au fond de ton coeur

T’es égal le bonheur !

Plus rien ne te touche

Plus rien ne te parait louche

Ta vie est ailleurs

Sans jours meilleurs

Alors je me dis « Pourquoi » ?

Sur cette terre faire quoi ?

 

 

Ultime Cri, éclat lucide

Et deviner la Mort perfide

Ne point se résigner

Alors, à elle s’opposer !

Quelque part , une étincelle

Qui monte et t’appelle

A elle tu t’accroches

Patiente, attendre la lueur

Qui ranimera ton coeur

Se saisir de cette main

Et peut-être que demain…..