La Maladie est fatale,
Quand sur la vie elle s’étale
Devenir sédentaire
C’est ne plus plaire
Ressasser les soucis
Rajouter des ennuis
Faire naître des idées
Hanter les longues journées
Esprit englué de noir
Sombre dans le désespoir
S’enfermer chez soi
De son monde être Roi .
De paroles on t’abreuve !
En vain, car sans preuve
Au fond de ton coeur
T’es égal le bonheur !
Plus rien ne te touche
Plus rien ne te parait louche
Ta vie est ailleurs
Sans jours meilleurs
Alors je me dis « Pourquoi » ?
Sur cette terre faire quoi ?
Ultime Cri, éclat lucide
Et deviner la Mort perfide
Ne point se résigner
Alors, à elle s’opposer !
Quelque part , une étincelle
Qui monte et t’appelle
A elle tu t’accroches
Patiente, attendre la lueur
Qui ranimera ton coeur
Se saisir de cette main
Et peut-être que demain…..