A MES AMI(ES) VIRTUELS

Je ne suis pas une poétesse, et je ne le serais jamais. C’est mon coeur qui écrit. Il ne connaît rien à la technique, ni aux rimes, et bien moins les métaphores, ni aux alexandrins, il s’en passe bien.

Mon coeur ne fait jamais de prose, ni de sonnet.

En toute liberté, mon coeur parle : comme dans la vie réelle, ou le virtuel.

Il ne compose que des écrits. Il veut seulement s’exprimer quand de joie il est inondé, ou quand il est lourd de peine.

Tout ça pour dire que je ne serais jamais une poétesse.  Car je veux vivre librement, sans consigne et ni contrainte.

Et Vive la liberté d’expression

Mon Coeur vous remercie de l’avoir une fois de plus écouté.

 

TRISTESSE D’UN SOIR

Quand d’une perte irréparable

On garde au coeur le souvenir,

On est parfois si misérable

Qu’on délibère d’en finir.

 

La vie extérieure oppresse :

Son mobile et bruyant souci

Fatigue…. et dans cette détresse

On murmure :  » que jais – je  ici ? « 

 

Libre de fuir tout ce tumulte

Où ma douleur n’a point de part,

Où le train du monde l’insulte,

Pourquoi retarder mon départ ?

 

Pourquoi cette illogique attente ?

Les moyens sont prompts et divers,

Pour l’homme que le néant tente,

D’écarter du pied l’univers !

 

Mais l’habitude, lâche et forte,

Demande grâce au désespoir.

On se condamne et l’on supporte

Un jour de plus sans le vouloir.

 

Une larme veut qu’on demeure

Au moins le temps de l’essuyer,

Tout ce qui rit, tout ce qui pleure

Fait retourner le sablier

 

Ainsi l’agonie a des trêves :

On ressaisit, on moindre appel,

Le fil ténu des heures brèves

Au seuil du mystère éternel.

 

On accorde a cette agonie

 Que la main n’abrège jamais

Une lenteur indéfinie

Où les adieux sont des délais

 

Et sans se résigner à vivre,

Ni sans aller avant son tour,

On laisse les moments se suivre,

Et le coeur battre au jour le jour.