La Force semble l’apanage des durs,
La douceur le propre des faibles
Alors pourquoi cette détermination à s’imposer, ou agressivité guerrière ?
Irritation lancinante ou bouffée colérique, indignation devant la faute ou l’injustice, vraie ou imaginaire, frustration sourde, colère recuite depuis un tort subi ou seulement ressenti, haussement du ton, aigreur verbale, rumination, provocation, révolte ou froideur endurcie….
C’est vrai le temps n’est pas à la douceur mais au cri indigné, au procès, à l’invective, à l’agressivité des mots, des gestes, des attitudes plus ou moins affectées, qui masquent l’impuissante et parfois la couardise et qui révèlent un esprit agité, avare de lui-même et insensé.
Ne te hâte pas en ton esprit de t’énerver
Car l’irritation repose dans le sein des insensés.
Il perd le sens celui qui se met » hors de lui « .
Peut-on vivre l’amour du Christ et le défendre dans l’indignation ou l’amertume permanente, ou oubliant sa douceur .
La planète se réchauffe et les nerfs aussi, mais les coeurs se refroidissent, au lieu de se rafraichir au souffle de l’Esprit. Ils se durcissent et se racornissent, compensant leur manque de douceur et d’aménité par l’enflure du dédain ou l’érythème de la sensibilité exacerbée.
Bienheureux les doux : ils auront la terre en héritage
Au quotidien, élever ses enfants, garder un parent malade, mener son équipe ou sa propre charge de travail, gérer les contretemps, les conflits, les ennuis ou les personnes importunes, tout ce qui nous tend peut au choix, se vivre et se ressentir dans l’agitation agressive, ou se traverser dans la douceur.
Se rafraichir en toutes choses sous la brise du jour, en la douceur de Dieu, dans les ennuis et les contradictions comme dans l’exercice de ses responsabilités, et jusque dans la légitime défense, est la voie simple de la paix de l’âme.
La Force de la douceur
répond au mal par le bien
La patience est partie intégrante de la force
La Douceur l’est donc aussi
D’un point de vue personnel, la Douceur que j’appelle aussi la mansuétude est une vertu qui tempère l’irascible et que l’on doit cultiver ( Dieu aidant ) d’autant plus qu’elle n’est pas innée !
C’est dans la patience et la douceur que nous sauvons nos âmes.
Comme c’est vrai, chère Jeanne-Glaude, patience et douceur » font plus que force et que rage « .
Ton texte est fort beau – heureuse, paisible semaine 🙂
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Merci France , j’apprécie tes commentaires , tu comprends si bien cette Mamie à qui la Vie lui à fait voir et comprendre tant de choses. gros bisous et merci de ton amitié.
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