L’heure de ma mort, depuis plusieurs mois
De tous les côtés sonne à mes oreilles
Depuis tant de mois d’ennuis et de veilles
Partout je la sens, partout je la vois.
Plus je me débats contre ma misère
Plus s’éveille en moi l’instinct du malheur
Et, dès que je veux faire un pas sur terre
Je sens tout à coup s’arrêter mon coeur.
Ma force à lutter s’use et se prodigue
Jusqu’à mon repos, tout est un combat
Et, comme un coursier brisé de fatigue
Mon courage éteint chancelle et s’abat.