Mer de soupirs, de larmes, de sanglots
Qu’un vol de papillons sans se poser traverse
Jouant sur la tristesse ou dansant sur les flots
Rêve, aime, souffre, crie, apaise, charme ou berce
Toujours tu as fais courir entre chaque douleur
L’oubli vertigineux et doux de ton caprice
Comme les papillons volent de fleur en fleur
De mon chagrin alors ma joie est la complice
L’ardeur du regret accroit la soif des pleurs
Que sont devenus tous les amis
Princes du désespoir, ou grands seigneurs trahis
J’aimerais bien le savoir
Sourire de regret, et larmes d’espoir.