Décousu est l’horizon

Pour ceux qui étaient là et un jour ne sont plus

Qui traverse la voie, l’horizon est décousu

Ils passent dans nos vies, semblent s’en accorder

Puis disparaissent sans bruit, la corde dénouée.

Pour les liens que l’on crée et que l’on croit solides

Où chaque noeud tissé repose dans le vide

A ces pierres déposées pour fonder les parcours

Que l’on construit ensemble et qui s’boulent un jour.

Rien ne dure, ne sera, pareil à maintenant

Rien n’est plus dur à vivre que l’impermanent

Pourtant c’est le constat un peu cru et amer

Qui nous offre à l’instant et en soi nous libère.

Jeanne Glaude

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