
Le tapotement des gouttes à la vitre
Rythme avec entrain le remerciement
De la nature, et ses balbutiements
Humides clôturent ce doux chapitre.

Et la cadence répand, irrégulière
Le sourd message du morse divin
Le clapotement de force neuvains
Et de leur harmonie particulière.

Les tambourinements sur la glace
Progressent à mesure que les cieux
Dévident leurs corps irrévérencieux
Sur la terre chaude devenue lasse.

Les trombes d’un liquide séculaire
Tombent avec l’illusion d’un chant captieux
Et l’espoir semble presque sentencieux
Sous ce ciel, déversoir moléculaire.
