
Il est des couleurs dans le firmament
Aux aurores d’un jour précieux
Le dessein des cieux
Aux êtres inspirés
La promesse d’un nouvel élan.

Comment murée, pourrais-tu en rendre grâce ?
Noyée dans les méandres d’un pâle quotidien
L’œil figé dans le reflet de la glace
Le destin des tiens dans le creux de ta main.

La rivière n’attend pas que le vent creuse son nid
Elle défie le temps, la roche, l’horizon et le vide
Tu es de celles qui bâtissent
Héritière des candaces.

De celle qui se relèvent quand la vie les terrasse

Tant de torrents à franchir et de chaines à briser
Toi, qui ne savoure que l’instant de solitude
Puisses-tu emprunter le sentier de la plénitude.

Gardien des messages que porte le vent
L’oiseau, même en cage, ne saurait chanter faux
La nature l’a ainsi fait, nul doute ne l’habite
Puisses tu un jour trouver la paix que tu mérites.
