
A quinze ans, au sein des nuits sans voiles
Je m’arrêtais pour voir voyager les étoiles
Et contemplais trembler, à l’horizon lointain
Des flots où leur clarté jouait jusqu’au matin
Un immense besoin de divine harmonie
M’entraînait malgré moi vers la sphère infinie
Tant il est vrai qu’ici cet autre astre immortel
L’âme, gravite aussi vers un centre éternel.

Mais, tandis que la nuit marchait au fond des cieux
Des pensées me venaient, graves, silencieux
D’avenir large et beau, de grandes destinée
D’amour à naître, de mission donnée
Vague image, pour moi, pareille aux flots lointains
De la brume où nageaient mes regards incertains
Aujourd’hui tout est su : la destinée austère
N’a plus devant mes yeux d’ombre ni de mystère

Et la vie, avant même un lustre révolu
Garde à peine un feuillet qui n’ait pas été lu.
Humble et fragile enfant, cachant en moi ma flamme
J’ai tout interrogé dans les choses de l’âme
L’amour, d’abord. Jamais , le coeur endolori
Je n’ai dit ce beau nom sans en avoir souri.

Puis, j’ai soudé la gloire, autre rêve enchanté
Dans l’être d’un moment instinct d’éternité !
Mais pour moi sur la terre, où l’âme s’est ternie
Tout s’imprégnait d’un goût d’amertume infinie
Alors vers le Seigneur me retournant d’effroi
Comme un enfant en pleurs, j’ose crier :

Pardonne-moi Seigneur Prends-moi!
Prends-moi ! car j’ai besoin, par delà toute chose
D’un grand et saint espoir où mon coeur se repose
D’une idée où mon âme, à qui l’avenir ment
S’enferme et trouve enfin un terme à son tourment.

Un très beau texte…passevun très bon week-end de Pâques
Belle soirée bisous
Cocopaillette
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Je te remercie Coco, Messe suivi , Bénédiction du Saint Père François, la journée a été belle avec des amis, très beau temps le dimanche, mais le lundi avec la pluie : tranquillité retrouvé , repos total. Bisous de Mamie Jeanne
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