
Enfants des airs, heureux oiseaux, lyres ailées
Qui passez si légers, si libres dans les champs
Hôtes harmonieux des monts et des vallées
Qui dépensez vos jours dans la joie et les chants.

Poètes qui chantez en tous lieux, à toute heure
Ignorants les soucis de l’homme agité
Qui le soir, dans les arbres trouvez une demeure
Et dans l’air, le matin , trouvez la liberté.

Rivaux heureux, rivaux aux chansons éternelles
Que je vous porte envie en vous suivant des yeux !
Quand la terre a blessé vos pieds, ouvrant les ailes
Vous pouvez fuir du moins et monter vers les cieux.

Vous prodiguant les biens dont la nature est pleine
Le sort vous livre tout sans lutte et sans combats
Sans suspendre vos chants vous trouvez dans la plaine
L’eau claire et l’épi mûr que nous n’y trouvons pas

Chanteurs favorisés, ô voix pleines de charmes
Oui la terre vous aime, le sort vous est doux
Benissez le ciel, oiseaux, gosiers sans larmes
Bénissez-le pour vous et priez pour nous!

Priez Dieu qu’il nous fasse, après les jours austères
Et des cieux plus cléments et des soleils ,meilleurs
Priez Dieu pour qu’il donne à l’homme, vos frères
Un épi dans la plaine et de l’eau dans les fleurs.
*

Mes oiseaux, vous avez, amis, la voix et l’aile
Vous fuyez la terre pour le ciel
Emportez moi avec vous amis fidèles
Vous aimez, vous chantez, coeur d’or esprit sans fiel.


Merveilleux poeme à la gent ailée. Gloire à Dieu pour tous ces êtres vivants qui par leur présence nous parlent de la beauté de l’univers et de son créateur
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Cher Père Justin , je suis entourée d’oiseaux dans le jardin, et ils réclament leur pitance aux heures qu’ils ont fixés : incroyable ! Oui Dieu a fait des merveilles !
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Si seulement les cieux pouvaient t’entendre et donner à tous les humains assez d’eau et assez de blé !
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