REFLEXION D’UNE GRAND-MERE

L’inexorable  glissage des ans

Quand j’étais enfant, j’étais pressée de faire partie des  » Grands008_0014

 

Encore dans les langes

La tête dans les nues

Innocente comme un ange

Et puis c’est arrivé

A quinze ans je rêvais à un bel avenir, au futur garçon qui me ferais sourire

A Vingt ans on commence à découvrir la Vie, le monde du travail, les joies , les petites peines. et surtout fière de mes attributs.003_0011003_0010

A trente  ans, le mariage, l’arrivée des enfants007_0004 Je  suis encore belle !

Mais un beau jour par hasard , je me regarde la tête dans un miroir Seigneur j’ai une , deux,  trois rides, des cernes sous les yeux. Constatation morbide :  J’ai pris un coup de vieux !!! Ma beauté détale Je ne comprends plus. j’ai  cinquante ans!!!

commence les ennuis,  les enfants sont partis. Il ne reste que le chien. Quand je rencontre des amies ,  je trouve qu’elles sont décaties,   Pourtant la vérité est là Moi aussi je deviens  » décatie »  et cela  fait un drôle d’effet.!!!

La perte  d’êtres chers.007_0049007_0042

Et plus tard  Soixante ans, soixante dix ans , il faut bien accepter la déchéance physique avec joie et sourire à la vie  en se souvenant de la jeunesse, des beaux jours passés. rien d’extraordinaire  il y a un temps pour tout

A quatre vint ans J’ai des petits enfants  , c’est chouette !

Bonne fête à toutes les grands-mères

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