Insomnie au bord du lit
Quand je partage mes états d’âme
Immobile, je digère mes pensées
Des histoires à dormir debout
Du moulin à paroles dans ma tête
Mes tourmentes qui tourbillonnent
Dans mon esprit je m’envole
Un pas de trop, je perds pieds
Tours et tournelles de tourterelles
La tourmente m’écœure
Glisser entre les draps froissés
Plonger dans la pesanteur du matelas molletonné
Une minute de silence m’apaise
soliste au bord du Nil
la ville enchantée plongée dans la nuit est le miroir de mon mirage
Les prémisses du matin déjà me narguent
La trace de l’oreiller tatoue ma joue d’une nuit mouvementée
Mon petit coeur mou broyé s’éveille pour une nouvelle journée