
Parait que pour être au plus haut
Il faut se sentir bien dans sa peau
Si nous nous sentons mal
Cela peut nous bouffer le moral
Et c’est porte ouverte aux dégâts
Aussi soyons de notre temps
Car qui voudrait tels embarras ?
Solutionnons en nous soignant.

Parait que pour s’épanouir
Avant tout faut se définir
S’adore-t-on ? Quand ? Et comment ?
Se déteste-t-on mêmement ?
Si c’était les deux à la fois
Car connait-on ce qu’on engrange ?
Faut en situer les pourquoi
Et clarifier un tel mélange.

Parait que pour être serein
Faut pas jouer au petit malin
N’hésitons pas à exposer
Ce qui en nous fut enterré
Dans les entrailles du non-dit
Depuis peu, ou des décennies
Et qui pourtant respire encore
Causant en nous le plus grand tort

Parait que pour tourner le dos
Aux dépressions et autres maux
Faut réparer là où çà craque
Si on pense » J’ai ma claque
Je me croyais hier un génie
Et maintenant je suis rien aujourd’hui »
Pour se sortir de ce micmac
Vaut mieux vider son sac

Parait que pour s’équilibrer
En soi autant qu’en société
Les procédés courent les rues
Il faut mettre son âme à nu
Et décortiquer sa substance
L’implication de mille traits
s’entremêlant en permanence
Ne devrait pas nous affoler.
