AIMER

Aimer, c’est d’abord apprendre à s’aimer soi-même. Accepter ses limites, s’y adapter. A reconnaître ses forces, les utiliser au service des autres.

Aimer, c’set oser la vie, c’est avoir un rêve assez puissant pour croire passionnément, assez grand pour qu’il soi envahissant, assez beau pour qu’il égaye chaque jour.

Aimer, c’est croire que nous sommes une étincelle divine . Etincelle venue rayonner, le temps d’un passage, croire que nous avons une mission, croire que nous pouvons l’accomplir, malgré les obstacles, croire en soi, en autrui, en la vie.

Aimer, c’est voir toutes les beautés du monde. Au de-là des nuages, voir  tous les élans du coeur avec les yeux de l’âme.

Aimer, c’est créer, à travers le geste, la parole, le regard. C’est créer son existence et se tendre vers l’espoir. Créer la plénitude du moment.

Aimer, c’est communiquer, abandonner sa solitude première, s’ouvrir au regard et aux paroles des autres.

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Aimer, c’est se libérer, car la vrai Liberté est intérieur. Elle brise les chaines. Elle donne la clé qui mène vers la lumière.

Cette Lumière qui nous fait aimer la VIE

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J’AIME LA VIE

Il n’existe de plus singulière aventure

Que de goûter la vie comme une nourriture

Comme un alcool qui à la fois brûle et apaise

De la pleurer tel un deuil, de l’aimer telle une genèse

 

Nul homme n’a franchi le glacier de la vie sans pleurs

Tous on été éblouis par ses plus froides couleurs

Assurément, l’ascension est longue et périlleuse

Et la progression, des plus fastidieuses !

 

Il n’est de plus certain obstacle que le suivant,

De plus inéluctable écueil que celui qui nous attend…..

Mais Ô  combien fades seraient nos jouissances

Si la Vie n’était qu’une éternelle danse !

 

Que serait la plage sans la mer, le jour sans la nuit ?

Qui savourait la joie, sans avoir goûté l’ennui ?

Le Sage vous dira que jamais ne cesseront les orages !

Alors dansons, dansons sous ces éprouvants éclairages !

 

Attendons nos douleurs, elles ne sauraient tarder,

Mais heureusement qu’inlassablement, à l’hiver succède l’été !

Aimons ce frêle instant, cette extase fugitive !

L’homme est trop indécis… et la mort, trop hâtive !

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