Le corps seulement , barque usée à la lame
Vieillit et se déjoint, et sombre avec effroi
L’âme, sa passagère, au bord nage avec foi
Car l’Âme ne périt point, bien haut tout le proclame.
Ô ma mère, foyer dévoré par ta flamme
Que je fus convaincu de l’éternelle loi
De notre humanité, quand je voyais en toi
La vieillesse du corps ,mais aussi le jeunesse de l’âme !
Sous tes vieux ans mon œil trouvait sans s’étonner
Les jeunes sentiments, je sentais bouillonner
La sève de ton coeur sous ta chétive écorce.
Au dehors, au dedans te regardant toujours
Je pleurais, j’admirais le mystère des jours
Le corps dans sa faiblesse et l’âme dans sa force !
Beau texte… bon matin de nous deux☕️
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Bonjour Gervais, Ma maman étais une femme forte et courageuse et je l’admirais. bisous à vous deux.
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Waouh ! C’est très beau 🌸 J’aime beaucoup ta poésie dans laquelle l’essentiel est aussi dit 🦋
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Merci Yveline, c’est tellement plus facile d’écrire que de parler parfois!
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