Dans les alvéoles de ma mémoire
La petite fille que j’étais danse encore.
Elle savait déjà tout, sans vraiment le savoir
A chaque battement de ses paupières
S’envolaient des papillons bleus.
Elle a tout donné venu de son grand coeur
Des années dorées, transformées en plomb
Les ailes du malheur ont fracassé les cages
Ses oiseaux se sont envolés dans le ciel
Ils pépient le soir à la margelle des pupilles
Elle a dans le coeur un cerf-volant qui poursuit
Les tendres moutons roses du ciel en rêvant
A des croisières bleues au pays du croissant
Où languissent dans les saveurs ocres de l’orient
De ses mains naissent des chants de couleurs.
A l’instant de rejoindre le ventre de la terre
Elle laissera ici-haut quelques traces légères
De bleu, pour que les doux amis de coeurs
Les océans, le ciel, les humains se rappellent
que les yeux rêveurs sont les yeux des amoureux.
Très beau !
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Merci Yveline
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ainsi donc vous laissez s’envoler vos pensées chère Jeanne, et cela donne des vers si jolis mais toujours empreints de mélancolie .
je pense que les ailes qui ont fracassé les cages , ne sont plus et que vos avez à nouveau des papillons bleus autour de vous quand vous bougez vos paupières et avez retrouvé votre cœur de petite fille .
Dites comme moi , je le dis parfois : « en fait, je suis une grande petite fille ! ça ne se voit pas , mais je suis une petite fille un peu mure! »
Et toc , ça amuse l’assistance : ))
Je ne me prends pas au sérieux et trouve idiots ces gens qui » se la jouent être importants ! » Je sais cette phrase n’est pas correcte mais elle est significative!
bise
@ plus
jeanne
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Vous avez raison chère amie, je suis encore une petite fille : faite le total de 8 + 7 = 15 ans !! pas mal celle là ?
Mais hélas parfois j’ai le coeur lourd….. La solitude en est la cause je pense. bref, mais j’ai de bons amis, je vous embrasse
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