cette semaine, j’ai été touché par la mort d’un être cher, que j’ai vu grandir. Il allait avoir 60 ans . Il avait fait sa vie, sa mort laisse un vide dans le coeur de sa mère, de ses frères , sa famille femme et enfants et de ses amis.
C’est pour ça, qu’aujourd’hui, j’ai décidé de parler d’un sujet difficile : La Mort. Face à la mort, nous sommes tous égaux, un jour nous sommes là, le lendemain, il ne reste que nos cendres. Personne ne peut y échapper, les plus bons, comme les plus mauvais. Alors face à cette fatalité, chacun d’entre nous, grâce à ses croyances, ses opinions, ses sentiments, réagit différemment. Chacun fait de son mieux, comme il le sent, pour apaiser sa peine.
Pour certains, la colère et l’indignation, se mêlent à la tristesse. Alors, les réactions sont violentes, à la hauteur de la souffrance ressentie. Pour d’autres, les larmes sont chaudes. Des souvenirs passés, on se remémore les bons moments, les fous rires, les confidences et se souvient dans la peine et dans la joie, de la belle personne que c’était. Dans les deux cas, les sentiments sont teintés d’un amour puissant pour l’être perdu.
Alors, même si nous sommes tous égaux face à la mort, nous ne sommes pas tous égaux face au deuil. C’est dans les émotions les plus intenses que l’on peut s’apercevoir le plus clairement, de l’âme et la personnalité de tout homme.
Accepter la mort, la douleur, la tristesse, pour enfin se libérer du fardeau de la colère, voilà ce à quoi je veux en venir.
Je pense sincèrement, qu’on ne peut pas être en paix avec soi-même, en paix avec la mort, si l’on a peur d’elle, si l’on craint chaque jour qu’elle nous prenne notre vie. Accepter la mort, c’est accepter qu’on n’est pas éternel, que notre existence nous est comptée et que chaque jour, peut être le dernier. Accepter la mort, c’est aussi se libérer, de la douleur du deuil.
Il ne faut pas voir la mort comme une fin en soi, et j’aime me dire, que quand une page se tourne, une autre s’ouvre ailleurs. Il ne tient qu’à nous, de croire qu’il y a autre chose après : Retrouver Dieu notre Créateur, sa Bonté, son pardon ! Cette croyance est importante !
Je sais que parfois, la mort est injuste, elle nous prend nos parents, nos frères et sœurs, notre époux, notre enfant, nos amis. Mais, malgré l’injustice ressentie, disons-nous que la mort nous rappelle à elle, quand bon lui semble, certainement au meilleur moment, même si c’est difficile. Nous sommes tous comme des plumes, volatiles et d’un seul coup de vent, la mort nous balaye au loin. Ce n’est pas pour ça qu’on existe plus, juste, on ne nous voit plus, on sort du cadre, du champ de la vie, et l’on va vers de meilleurs horizons
Ignorer la mort ne sert à rien, elle finira toujours par vous rattraper et la sentence n’en sera que plus douloureuse. Choisissez plutôt, de vous familiariser avec elle, de l’accepter en pleine conscience et de lui faire une place dans votre esprit.
Croire en un « après « , permet de se rassurer, de dédramatiser la situation et d’accepter la fin de la vie d’un être qui nous est cher.
Face à la mort, face au deuil, soyez bienveillant envers vos réactions, vos émotions, et celles des êtres qui vous entourent. Chacun réagit différemment, à sa manière, selon ses propres ressentis. On ne peut forcer les autres à accepter de faire le deuil de la personne disparue. On peut quand même les aider, en leur montrant le chemin, en leur apportant notre soutien et en les guidant petit à petit vers l’acceptation consciente de la mort.
Pour tourner la page , sans oublier l’être aimé, il faut simplement accueillir la douleur, la tristesse, la peine, sans chercher à les combattre pour les supprimer. Se battre contre soi-même, ne fait qu’accentuer la douleur ressentie. Faites le choix d’accéder à un niveau de conscience supérieur et autorisez-vous à revivre, malgré la mort de l’être cher.
On n’est jamais assez préparé face à la mort, parce qu’elle reste toujours trop mystérieuse, trop énigmatique et qu’elle dépasse notre compréhension. Pourtant le cycle de la vie, ne nous laisse pas le choix. La mort finira par tous nous saisir, nous, ou nos proches, et face à ça, on ne peut rien faire, nous sommes impuissants. Nous sommes les spectateurs de la mort, mais , les acteurs de notre réaction face à elle.
Pleurer, pour accepter, puis enfin sourire, pour réapprendre à vivre. Voila, comment supporter au mieux de deuil et la perte d’un être cher.
Sur ces mots, je souhaite à tous le meilleur, de profiter de chaque instant, de chaque moment, seul ou entouré des gens que vous aimés. Parce que ne l’oubliez pas, la vie est éphémère, telle une chimère…..
La mort subite de notre ami nous a surprises et laisse un vide auprès de sa famille et de ses amis. Soutien et tristesse pour tous ceux qui l’aimaient.
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IL faut être courageux . Mais pas toujours facile !
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