Il passe le temps qui n’efface rien
Il s’écoule entre les doigts
Laissant quelques traces bleues
Comme le suc des fleurs meurtries
Dans nos mains qui se referment
Il passe le temps empreint de la ligne
Des souvenirs, blessures internes
Pour l’âme qui n’oublie plus les images
Marquées du fer de la mémoire